nepenthes

• ÂGE PHYSIQUE ; 36 ans • ÂGE RÉEL ; 1800 ans • DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; 24 avril 210 • ORIGINE ET NATIONALITE ; On ne sait pas grand-chose de ses origines ni même de sa nationalité exacte mais, Cesius se présente comme un anglais puisqu’il en a désormais la nationalité. • RACE ; Vampire • RANG ; Maître d’arme et vampire noble • ORIENTATION SEXUELLE ; Inconnu • CAPACITÉ SPÉCIALE ;

• PHYSIQUEMENT, ÇA DONNE QUOI ? ; Une longue et athlétique silhouette. Des muscles saillants et divinement bien taillés. Une crinière brune et bouclée tombe sur ses épaules, ils sont doux et soyeux et dégage une odeur enivrante. Parfois, il les attache en une queue basse à l’aide d’un ruban noir. C’était ainsi qu’il se coiffait à une certaine époque pour plaire aux demoiselles et pour correspondre aux modes de l’époque. Un regard sombre et envoutant. Lorsqu’on y plonge les yeux, on peut lire un cœur brisé par la vie et tout ce qu'il a pu voir au cours de sa longue et infinie vie. Le vampire est un homme plutôt beau et il ne s'en rend même pas compte. Bien qu'à la Cour, il fut chouchouté et cajolé par ces dames, il ne s'est jamais pris pour un DomJuan préférant de loin les longues conversations d'hiver aux plaisirs charnels. Beaucoup de ses paires ne comprennent pas son besoin de solitude, de parler. Une barbe de quelques jours lui donne un petit côté de mauvais garçon.
Côté vestimentaire, Cesius s'habille de manière moderne bien qu'il lui arrive parfois de paraitre dépareillé à son temps. Son Infante est toutefois toujours là pour lui montrer comment il doit se vêtir, comment il doit se comporter et surtout comment il doit agir pour ne pas apparaitre comme le vieux vampire de plus de 1800 ans, ce qu'il déteste. Dès qu'il parle de son passé le plus lointain, on le regarde comme une antiquité. Il déteste. Il faut également savoir que Cesius a toujours une arme sur lui, une dague, un revolver. Il ne se promène pas un jour sans avoir une arme sur lui. Il ne fait plus confiance aux hommes depuis bien longtemps.

• ET MORALEMENT ? ; On ne sait jamais ce qu'il ressent. On ne sait jamais ce qu'il pense. On ne sait jamais ce qu'il veut, ce qu'il a été. On ne sait rien de lui. Cesius est un homme peu loquace mais qui une fois lancé, peut être un vrai moulin à paroles surtout quand cela concerne des conseils qu'il doit donner aux jeunes vampires. Il aime les conseiller, leur enseigner quelques vieux tours qu'il a lui même appris. Du fait de son âge assez avancé, Cesius se place comme un Père pour ces vampires tout juste arrivés dans leur monde. Son visage trop souvent inexpressif, sa voix trainante et faible lui donne des airs de jeune homme deprimé et dépité par tout ce qui l'entoure. Ce n'est peut-être pas faux puisque Cesius trouve ce monde de plus en plus sombre, il a l'impression de sombrer chaque jour un peu plus dans les abysses de ce monde. Les humains sont cruels. Les vampires deviennent idiots. Les lycans deviennent de plus en plus des animaux avec leur souci de territorialité. Il ne se reconnait plus vraiment parmi ces races qui s'entremêlent jamais et qui se font la guerre même lorsque le Directoire pointe le bout de son nez.
Toutefois, il ne faut pas croire que Cesius est un érudit silencieux et tranquille. Dès qu'il voit du sang, dès qu'il voit une scène un peu trop sanguinolante, il se transforme en une véritable bête. Une chose qu'il déteste. Il ne se reconnait plus, il ne se contrôle plus et pas même son Infante est capable de le calmer. Il déchire alors les peaux, il plonge goulument ses canines dans la chaire tendre pour assouvir cette pulsion. Cela lui rappelle des souvenirs lointains qu'il préférerait oublier à tout jamais. Ces scènes de sang lui rappellent le sable des arènes romaines. Veillez à ne jamais le voir dans cet état, vous pourriez être choqués et ce n'est pas ce que nous voulons, pas vrai ?

• HABITUDES DIURNES ; //
• HABITUDES NOCTURNES ; Il enseigne en tant que bon professeur. Maître d'armes, il essaie d'enseigner quelques arts de combat et de défense aux vampires, à ses paires afin qu'ils soient prêts si jamais on les attaque. La peur de voir sa race disparaitre l'inquiète. Mais, Cesius n'oublie pas les plaisirs de rencontrer les personnes qu'il apprécie comme Sully par exemple, qu'il protège et qu'il épie parfois.

• PSEUDO ;
• ÂGE ; 20 ans
• FRÉQUENCE DE CONNEXION ; 3/7
• COMMENT TU NOUS A CONNUS ? =P ; Publicité
• COMMENT TU TROUVES LE FORUM ? oÔ ; Su-per-Be
• MULTICOMPTE ? ; [X] Oh yeah ! [] Nope =P
Je suis ROMEN !
• CÉLÉBRITÉ DE L'AVATAR ; Christian Bale
• CODE DU RÈGLEMENT ; Ok by Dracula Jr.

HISTOIRE ;

210 à Rome. Tout a un début.

« Du pain et des jeux. » Voilà le célèbre dicton romain qui dictait la vie de Cesius. Cesius était un gladiateur, un homme qui sait manier les armes à sa guise et qui n’a peur de rien. Adoré des femmes, apprécié des hommes qui étaient admiratifs devant les techniques utilisées, on a toujours pensé que les esclaves n’étaient que peu appréciés et étaient considérés comme de vulgaires objets aux yeux de la foule mais il n’en était rien. La nuit était tombée sur Rome et Romen allait devoir se battre en pleine nuit, une grande première qui l’intriguait. Dans les coulisses de pierre, il tournait en rond comme un lion en cage. Il ne savait rien de son adversaire hormis le fait que peu osait l’approcher et qu’il fallait impérativement se battre durant la nuit. Le cœur serré, il ne s’agissait que d’un adversaire de plus, un adversaire dont il ne ferait qu’une simple bouchée. Cesius attendit alors qu’on vienne le chercher. Chacun de ses pas était appuyé par les cris de la foule qui scandait son nom. II lança une serviette ayant épongée sa sueur sur une jeune femme qui huma aussitôt cette odeur acre qui pourtant la faisait rêver. Les gladiateurs, les premiers héros. Arrivé dans l’arène, Cesius plissa les yeux pour essayer de mieux discerner les endroits dans lesquels il était à l’aise. Bien qu’il connaissait cette arène comme sa poche, le rétiaire avait toujours besoin de se « rassurer » en quelque sorte. S’approchant devant la tribune de l’empereur qu’il appréciait plus que tout car il avait cru entendre que celui-ci l’affranchirait bientôt du fait de ses nombreuses victoires, de sa célébrité grandissante et du fait qu’il était entré dans le cœur des romains ; Cesius prononça alors ces quelques mots : « Ave cesar, moriturus te salutat. » Alors qu’il le prononçait autrefois avec d’autres gladiateurs, cette fois-ci, il était seul.

Le combat pouvait commencer puisque les hauts dignitaires en avaient décidé ainsi. Le rétiaire serrait fermement entre ses doigts son filet, prêt à emprisonner et à déstabiliser sa future proie alors que son trident était pointé en avant au cas où celui-ci se ruerait sur lui. C’était sa technique qui n’était que bien organisée du fait de l’agilité surprenante du gladiateur. Sauf que cette fois-ci, son adversaire n’était pas humain et il ne lui fallut que quelques minutes pour clouer au sol Cesius et le désarmer. Certains dans la foule applaudissaient en souriant, et en riant alors que les hauts dignitaires savouraient leur trouvaille. Les femmes admiratives de Cesius se cachaient les yeux pour ne pas voir leur fantasme réduit en miette. Cesius fut surpris de croiser le regard d’un « homme » quand la bête fut au-dessus de lui. Ce regard exprimait la souffrance et c’était compréhensible vu la plaie qu’il avait dans le dos et qui ne semblait pas avoir été soignée. Cesius tendit sa main vers son trident dans un dernier espoir mais un cri de douleur s’échappa de ses lèvres quand les canines de l’animal pénétrèrent sa chaire. Cette scène fit pousser des cris à la foule et certains prirent la fuit alors que le haut dignitaire lui-même décida de ne pas récupérer la bête, il préférait la laisser s’amuser avec ce pauvre gladiateur qui serait oublié dans l’histoire de Rome. Ce dont se souvient Cesius, c’est d’avoir regardé la foule se dirigeant vers les sorties. On aurait dit une fourmilière. Certaines personnes priaient les Dieux de les protéger et de tuer cette créature. Quelques uns tournaient la tête vers l’arène pour vérifier que le gladiateur ne reprenait pas le dessus, sait-on jamais. Ses paupières se fermèrent naturellement, il perdait ses forces et malgré le fait qu’il luttait encore, il avait l’impression de voler au-dessus du monde. La seconde chose dont il se souvient est ce gout étrange, acre et ô combien délectable. La créature avait posé son poignet ouvert face aux lèvres blanchâtre du gladiateur qui s’en saisit comme dans un dernier espoir. Serrant entre ses mains le poignet, il n’hésitait pas une seule seconde à s’emparer du sang de son nouveau Maitre. Il avait l’impression de revivre, de devenir plus grand, d’être meilleur … un divin plaisir qui prit fin lorsque le vampire le repoussa violemment.

Cesius tourna la tête vers celui-ci, le regard vide de tous sentiments, un sourire amusé au bout des lèvres qui devenait presque effrayant du fait du sang qui s’écoulait de ses lèvres dont il s’empara d’un coup de langue.

An 600 à Rome. Perdre la seule personne qui vous a réellement aimé a toujours quelque chose de traumatisant et d'excitant.

Les années étaient passées et pourtant rien n’avait changé. Cesius était toujours aussi proche de son Maitre. Celui-ci lui apprit quelques règles primordiales, il lui apprit à se battre mais il ne parvenait pas à le contenir lors de ses crises de folie sanguinaires. Il fallait que Cesius feigne, soit grand ; Victor avait changé son destin et le menait dans la cour des grands. Mais après quatre siècles de compagnie, d’amusement ensemble, il fallait se séparer. Victor devait le laisser voler de ses propres ailes.
« Je ne suis peut-être pas vraiment prêt à voler de mes propres ailes, Maitre. » Dit-il en baissant les yeux vers le sable qui se tenait sous ses pieds. Ils étaient tous les deux face à la côte Adriatique. Victor posa une lourde main sur l’épaule de son Infant et repensa aux mille et un services que celui-ci lui avait rendu, il repensait au fait qu’il l’avait protégé, qu’il l’avait aimé, qu’il avait appris tant de choses. Il était prêt.
« Tu es plus que prêt Cesius. Je me dois de regagner la Pologne. Les choses vont commencer à être un peu trop dangereuse, la religion devient bien trop grande en Italie et ils vont surement chercher à nous nuire … tu devrais prendre la fuite vers la France. J’ai une amie qui pourrait certainement t’aider là-bas. »
« Non. Je vais rester en Italie encore quelques temps. La France attendra encore un peu. » Répondit-il avec un sourire rassuré alors que son Maitre le prenait dans ses bras pour l’étreindre. Une enlaçade amicale après ses quatre siècles de bons et loyaux services. Cesius essayait d’ancrer cet instant dans son esprit, dans sa mémoire. Il voulait se souvenir à tout jamais de cet instant. « Adieu Maitre. » Lâcha t-il alors que le Maitre en question s’éloignait. Leurs chemins se séparaient ici.

1430 en France. La bêtise des hommes.

Cesius avait finalement rejoint la France mais celle-ci était en pleine période d’inquisition. Les tribunaux, les arrestations, les accusations. Un vent nouveau se levait et l’effrayait. Cesius craignait pour sa vie comme les nombreux vampires qui se tenaient à ses côtés, comme les loups garous qui essayaient d’échapper à ses arrestations. C’est alors en compagnie d’un jeune vampire qui n’était en aucun cas son Infant mais un simple allié qu’il décida de s’approcher de l’inquisition mais lorsque Cesius entend parler de cette jeune femme, cette héroïne répondant au nom de Jeanne d’Arc, son cœur se serre dans sa poitrine. Etait-ce cette femme qu’il avait croisé il y a quelques années ? Non pas qu’il en était amoureux, mais il avait simplement croisé sa route et appréciait le caractère sympathique de cette demoiselle malade puisqu’il lui arrivait de s’écrouler sur le sol et de trembler. Cesius mettait cela sous le compte d’une maladie alors que d’autres parlaient d’hérésie. Il fallait lui rendre visite avant sa mort. Ainsi, grâce à ses connaissances et à son art de la persuasion, il se trouvait face à elle, dans sa cellule.

« Je suis navré, navré pour ce qu’il t’arrive et pour leur bêtise. » Lâcha t-il alors que la jeune femme relevait des yeux rougis par les larmes. Cesius s’approcha alors d’elle pour poser une main amicale sur son épaule mais celle-ci se rétracta comme un ver se rétracte sur lui-même quand il a peur.
« Tu n’as pas à t’excuser, j’espère simplement qu’ils se rendront compte de leur erreur, que tous se rendront compte … »
« Je te promets que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour redorer ton image, pour clamer la vérité. Mais sache que je serais avec toi quand ils voleront ton âme. Je serais avec toi quoiqu’il arrive. » La jeune femme se leva et enroula ses bras autour de cet homme qui était connu pour ses écrits diplomatiques en faveur du Roi, pour ses relations proches et appréciables avec les ministres de celui-ci et quelques religieux. Il était parvenu à se faufiler parmi ces abrutis de noble ( puisqu’on l’avait même anobli, il avait gagné sa particule ) afin de sauver sa peau et celle de Valerian, son fidèle ami vampirique. « Promets moi de ne pas avoir peur et de ne pas les craindre. »
« Je ne verserais pas même une larme, Cesius. » Dit-elle avec fierté alors que le vampire quittait avec majesté la cellule.

1685 en France. Stigmates passés.

Cesius était à Versailles. Divin château de sa Majesté dans lequel il était comme un poisson dans l’eau. Les siècles, nombreux, étaient passés à la vitesse de la lumière. Cesius avait eu le temps d’apprendre à connaître les hommes, les femmes, la politique, l’économie, les innovations, les stratégies et ruses diplomatiques, les armes qui ne cessaient de devenir plus violentes, plus meurtrières, laissant de moins en moins de chance aux ennemis. Cesius s’était retrouvée à la Cour du Roi car il a toujours été un ami très proche des cardinaux et ceux-ci avaient voulu l’avoir près d’eux car Cesius était de très bons conseils. Sa présence à la cour le fit devenir un proche du Roi qui appréciait la manière dont cet homme plutôt jeune parlait, de sa grande érudition et de son amour pour la musique et le théâtre.
« Quelles sont toutes ces cicatrices sur votre corps, Cesius ? » Demanda la jeune adolescente qui était allongée contre lui et qui s’attardait désormais sur les cicatrices du vampire. Cicatrices datant de son passé de gladiateur. Elles étaient là, toujours là, comme pour lui rappeler. « Avez-vous fait la guerre ? Des duels ? » C’était une enfant, impressionnée devant un homme qu’elle espérait voir devenir son amant de toujours mais Cesius était ami avec son époux, ministre.
« Ce serait une bien trop longue histoire de tout vous expliquer Julie et je doute fortement que vous ayez envie de savoir d’où viennent ces stigmates. » Répondit-il d’une voix trainante alors qu’il se levait de son lit pour se rhabiller et aller « chasser ». Le camp des bohémiens qui fuyaient les persécutions du Roi ferait l’affaire, il y trouverait certainement tout ce dont il avait besoin là-bas. « Vous pouvez dormir ici. Je ne vais pas tarder. »
« Cesius. »
« Oui. »
« Je crois que je vous aime. » Dit-elle dans un murmure avant de baisser doucement la tête pour regarder de nouveau les draps de fils d’or qui étaient enroulé autour d’elle. Cette déclaration surprenante lui fit arquer un sourcil, il s’approcha dès lors de la jeune femme et lui caressa tendrement le visage avant de lui susurrer ces quelques mots qui n’étaient certainement pas ceux qu’elle attendait puisque jamais plus elle ne vint se blottir contre lui : « Je doute que vous sachiez réellement ce qu’est l’amour. » [/i]

1849. Londres. Mon Infante. Mon bijou. Mon amour.

Rues malsaines. Odeur pestilentielle. Des déchets recouvrent le sol. Les pieds et les bas de pantalon sont couverts de saletés. La peur d’attraper une maladie dès que vous croisez quelqu’un commence à vous hanter. Après la peste, quel sera le mal que devra affronter Cesius ? Marchant dans les rues sombres et froides de la ville, il parle avec quelques prostituées car ce sont les rares femmes à trainer les rues une fois la nuit tombée. Elles lui parlent, le couvrent de caresses et de délicatesses jusqu’à ce qu’il se lasse et gagne un bar à opium où il peut réellement se détendre. Cesius a appris à rester seul, à ne pas s’attacher aux autres. Il perd sans cesse ceux qu’il aime car il ne veut pas avoir d’infant. La peur de causer la perte d’autrui l’oppresse, peut-être que tout le monde ne le vivrait pas bien d’être une créature de la nuit, d’avoir les dents longues et d’être accro au sang. Tout le monde n’apprécierait pas ce mode de vie. Tout le monde ? Mais qu’en est-il de cette prostituée qui l’accompagne, qui accoure vers lui quand il est au bout de la rue et qui le suit jusqu’au bar à opium où elle en profite pour se blottir contre lui pour sentir son odeur de propre. N’oublions pas qu’il est noble. Cette nuit-là, il avait pris une chambre seule et l’avait conduit avec lui en haut. Alors qu’elle était montée sur lui et qu’elle se cambrait davantage au fur et à mesure des mouvements de Cesius, celui-ci fut subjugué par cette carotide qui se contractait. Il imaginait l’afflux sanguin dans cette chose si tendre. Son regard se noircit et ses lourdes mains qui étaient posées sur les hanches de la jeune femme se serrèrent, elle ne fut même pas surprise par ce changement de comportement jusqu’à ce qu’elle se retrouve sur le dos et qu’il enfouisse sa tête dans le creux de son cou pour plonger ses dents dans cette carotide qui l’avait tout simplement hantée. A cet instant, Cesius ne savait pas s’il voulait en faire son Infante ou s’il voulait tout simplement profiter de sa peau si tendre, de son odeur enivrante. Il aspirait férocement ce sang jusqu’à ce qu’il la sente défaillir.

Se détachant de sa « victime », il tomba sous le charme et décida d’en faire sa compagne pour l’éternité. Ainsi, il la sauvait des maux de l’époque. Il la sauvait de la mortalité. La jeune femme passa plusieurs nuits blottie contre son Maitre, ne sachant pas comment elle devait vivre avec cette idée d’immortalité. Puis, ils devinrent proches. Des amis. Des alliés. Des compagnons d’infortune. Son infante. Jamais plus, il ne coucha avec elle. Elle n’était pas une esclave sexuelle dont il profitait quand il avait envie, elle était enfin une personne qui pouvait le comprendre, quelqu’un à qui il pouvait se confier sans aucun problème. Elle le comprenait, l’écoutait, le cajolait. Elle était indispensable.

1917. Londres. Le bruit des bombes bat au même rythme que son coeur.

Le bruit des bombes. Des avions. Les cris. Les larmes. La guerre. Encore une. Plus féroce. Plus violente. Plus sanguinaire. Les hommes n’étaient donc capables que de cela. Son infante à ses côtés, ils étaient tous les deux dans un des manoirs de la ville en train de boire un verre de whisky tout en lisant un livre de littérature britannique. Shakespeare. Un homme qu’il avait pu rencontrer il y a fort longtemps. Soudain, la bombe tomba plus près à tel point que les secousses se firent sentir dans la maison. L’infante se précipita alors vers son maitre, à genoux devant lui, elle le suppliait du regard. Elle le suppliait de partir se mettre à l’abri dans la cave et ne pouvant résister à ce regard, il la prit par la main et se dirigea alors dans celle-ci. Ils se blottirent sous une couverture, attendant que les bombardements ne se calment.

« C’est peut-être qu’une guerre de plus à vos yeux, Maitre mais cela me terrorise. »
« Aucune guerre ne se ressemble. Autrefois, il ne s’agissait que des hommes. Nous nous battions entre hommes, loin des femmes et des enfants. Mais, les hommes sombrent dans une violence grandissante au fur et à mesure que leur civilisation grandit. Nous, vampires, accusons les lycans de barbarie et d’animalité mais les véritables monstres, les véritables animaux sont les humains eux-même. » Dit-il d’une voix trainante en enroulant son bras autour de son Infante. « Personne ne sait où tout cela va s’arrêter. »
« Vous me faites alors comprendre que les lycans ne sont pas ce que nous croyons … » C’était la seule chose qu’elle avait retenu. Il n’insultait pas les lycans comme le faisaient les autres vampires qu’ils avaient pu croiser.
« Nous les insultons d’animaux mais nous nous nourrissons de sang. Nous tuons pour vivre, pour survivre. Parfois, nous ne faisons pas preuve d’humanité, si je puis dire. Les lycans sont des animaux de par leur comportement mais je pense qu’un jour, il va falloir nous allier … Peut-être pas tout de suite, mais un jour, nous le devrons. » Une bombe tomba non loin de là et les murs tremblèrent, la lumière chancela et l’Infante se colla davantage contre son maitre. Les hommes étaient nés pour se tuer.

1er Janvier 2000. Londres. Le jour où tout commença ou tout se termina.

« Maitre. Venez vite ! Je crois qu’il se passe quelque chose … » Cesius vivait toujours avec son Infante qui volait désormais de ses propres ailes sans pour autant le quitter. Ils étaient bien trop proches pour se quitter. Cesius se dirigea aussitôt devant l’écran et posa ses mains sur les épaules de son Infante, plus petite que lui, qui semblait scotchée par ce qui se passait sous leurs yeux.
« Nous sommes là ce soir pour vous délivrer un message. Un message important qui bouleversera vos vies. Certains s’attendaient à un bug mondial, d’autres à la fin du monde. Rien de tout cela ne se produira. Vous apprendrez simplement à ouvrir les yeux, ce soir. Regardez moi, regardez mon corps, ma beauté, mon teint pâle. Regardez les canines qui pointent dans ma bouche et réfléchissez un instant. Vous preniez Stoker pour un fou, vous craigniez ou vouiez un culte aux légendes sur notre compte. Certains veulent nous détruire, d’autres nous protéger. Ce sera à vous de décider car, ce soir, le monde des ténèbres se révèle à vous. Ce soir, je vous l’annonce : Je suis un vampire … » Cesius ne lui laissa pas le temps de finir et ferma la télévision. Il semblait agacé, énervé car il savait que cette nouvelle ne plairait pas à tout le monde, qu’ils allaient être pourchassés et que certains humains allaient les poursuivre jusqu’à ce qu’ils soient croqués. Il connaissait bien trop la nature humaine pour apprécier cet instant de grâce. Tandis que son Infante affichait un sourire serein, elle allait pouvoir vivre en pleine liberté.
« Cesius. As-tu entendu ? Nous allons pouvoir nous montrer. Plus la peine de nous cacher. Mais pourquoi fais-tu cette tête ? »
« Je ne sais pas, je crains encore l’extrême. Il va falloir vous préparer, nous préparer. Ils seront plus forts que nous et je n’ai pas envie de te perdre … Ils ont des armes. Il va falloir nous préparer. »
« Ils ne nous déclarent pas la guerre … Cesius. Cesse de voir des conflits partout. »
« Ils ont une milice. Cela suffit à me faire peur. » Il regagna son bureau d’un pas trainant.

Re-bienvenue Mon bourreau de grand frère XD
T'as pris l'un de mes PVs favoris *O* Christian Baaaaale

Mh. Bref XD
Dis-donc, tu l'as bien dans la tête, ce bon vieux Romen...



Citation :

La nuit était tombée sur Rome et Romen allait devoir se battre en pleine nuit, une grande première qui l’intriguait.



XD

Sinon, je n'ai pas grand-chose à dire sur ta fiche si ce n'est : tu n'as pas oublié un petit passage ?
En effet, l'histoire s'arrête en 2000, et nous sommes en 2010 XD C'est fait exprès ou ?
Quoiqu'il en soit, jolie fiche quand même *O*

Pas bien de flooder avant l'avis de l'admin, vilaine Lolo

Ah d'accord ! No soucy alors XD

Dernier petit détail : tu as omis de remplacer le joli poisson rouge par le magnifique visage de Christian
Tu peux vite arranger ça ? Comme ça, ta fiche sera parfaite

En tout cas, clair que Césius va te changer de Romen XD Le sage et le sale gosse, aaaah XD

Trish J'fais c'que j'veux, d'abord *Gamin powa XD*

EDIT : Changement fait. Fiche validée. RAS. *SBAF*

Tu n'avais pas mis le code du règlement, m'enfin une fois ça suffit hein XDD

Amuses-toi bien !

Bienvenue!

REbienvenue

Comme quoi le choix, c'est le mal, autant ne pas choisir *out*