Shadly Hollow 2 • Revelation
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 C. Domino CHARLES

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C. Domino Charles
C. Domino Charles

C. Domino CHARLES  Cpoesy_03-1
♠ A débarqué le : 07/07/2010
♠ Messages : 99
♠ Réputation à Londres :
C. Domino CHARLES  Left_bar_bleue10 / 10010 / 100C. Domino CHARLES  Right_bar_bleue

♠ Quantité de sang disponible : 107


« I love me »
♠ Capacités spéciales: Mediumnité
♠ Alignement: Neutre à tendance bénéfique
♠ Relationships:

C. Domino CHARLES  Vide
MessageSujet: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyMer 7 Juil - 21:28

CHARLES Clyde Domino



© TWISTED


    ÂGE PHYSIQUE ; vingt-six ans
    ÂGE RÉEL ; quatre-vingt trois ans
    DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; Née le 26 janvier 1927 à Dijon (France)
    ORIGINE ET NATIONALITE ; Nationalité franco-anglaise ; Origines slaves
    RACE ; Sorcière
    RANG ; Aucun. Elle va là où elle le veut, elle ne veut plus laisser personne décider à sa place.
    ORIENTATION SEXUELLE ; Bisexuelle
    CAPACITÉ SPÉCIALE ; Médiumnité : elle sait ce qui a été, ce qui est et ce qui pourra être. Ce pouvoir la terrifie autant qu'il l'attire. Elle le redoute autant qu'elle le chérit.

Me, myself and I.


C. Domino CHARLES  Cpoesy_10 C. Domino CHARLES  Cpoesy_09


« Je m’appelle Clyde Domino Charles, je suis née le 26 janvier 1927 et même si ma croissance s’est arrêtée l’année de mes vingt-six ans, je suis morte bien avant. »

Le temps était à l’orage. Le ciel était tacheté de nuances de gris et la chaleur, lourde, pesait sur les épaules de Domino. Des épaules d’apparences frêles et légères, mises en valeur par un débardeur bleu pâle. Elle ramena ses longs cheveux blonds sur le côté et passa le dos de sa main sur son front. Après un léger coup d’œil à sa montre, elle sortit de sa besace en toile un paquet de cigarette neuf marqué d’un aigle. Elle ouvrit le paquet avec sa douceur de femme-enfant, sortit deux cigarettes. Elle coinça l’une entre son index et son majeur et plaça la seconde à l’envers avant de la remettre dans le paquet. Rassurée par ce geste infime, elle remit son paquet dans son sac et alluma sa cigarette.
Quelques gouttes de pluie ricochèrent sur le bitume chaud des rues de Berlin. Domino recula de quelques pas afin de se mettre totalement sous l’abribus. Ils n’étaient que quatre à attendre le bus. Une jeune adolescente avec un long tee-shirt violet et des mèches de toutes les couleurs dans ses cheveux d’un blond presque blanc, un homme d’une soixante d’années qui tenait dans ses bras une petite fille assoupie et elle-même.
Elle jeta sa cigarette dès qu’elle vit apparaître le bus et attrapa son portefeuille bariolé. Elle bondit la première dans le car. Une vieille habitude. Saluant le chauffeur, elle trouva une place discrète près de la fenêtre et s’y assit, elle posa son sac sur le siège à côté de manière à ce que personne ne vienne s’assoir vers elle. Ces craintes pouvant être très vite apaisées, le bus était lui aussi pratiquement vide aujourd’hui. Elle bailla et sortit de son sac son i-pod gris qu’elle mit en marche. La musique l’amena à poser sa tête contre la vitre et très vite, elle s’assoupit.

Elle flottait. Tout n’était que silence ; et le noir qui l’oppressait étendait son ombre partout où il pouvait. Elle aurait voulu crier… mais le silence avalait ses cris. Brusquement, ses pieds heurtèrent un sol dur. Il n’y eut aucun bruit. Peu à peu, le froid s’insinuait en elle. Elle croisa ses bras sur sa poitrine pour retenir ses frissons. Il lui semblait entendre une voix grave et chaude chantonner. Mais la mélopée était loin, comme si un mur de pierre l’en séparait. Une porte claqua dans son dos. Elle sursauta. La peur s’empara d’elle. Elle se retourna. Il n’y avait que les ténèbres. Cependant la mélopée se fit plus clair, comme si la voix était entrée dans la pièce. Qui ? Reprenant sa place originelle et plissant les yeux, elle distingua peu à peu une pièce circulaire faite de grosses pierres dures et froides. Et en son centre, il y avait cette drôle de petite cage. Seul un enfant aurait pu s’y tenir debout et encore, un petit enfant. La voix semblait venir de cette petite cage. Pourtant, elle sentait que ce qu’elle contenait n’était pas humain. Elle mit un pied devant l’autre, encore et encore. Le temps semblait s’écouler avec une extrême lenteur. Elle mettait plusieurs minutes à chaque pas. Une partie d’elle hurlait de terreur, l’autre, était piquée d’une curiosité malsaine. Plus elle s’approchait et plus les paroles de la voix lui semblaient intelligibles. Etait-ce du latin ? Le mauvais sort ? Elle avançait toujours. La voix. Que disait-elle ? Mortus est stant ? Oui, c’était ça ! La mélodie était belle mais triste. Quelle était donc la suite ? Bonum est Malum certarum. Elle s’arrêta, à un pas de la cage. Pourtant, elle ne parvenait pas à distinguer ce quelle contenait. La voix s’était tut. Elle était certaine que la créature qui devait se trouver dans cette cage l’observait et même, elle l’attendait. Quelque chose se referma sur l’un des barreaux de la cage. Une longue chose grise et putréfiée, tordues et desséchées. Elle hoqueta d’horreur. Une main, à quelques centimètres d’elle, s’était accroché au barreau de sa prison ; l’autre la rejoignit deux barreaux plus loin. Comment un humain pouvait-il se tenir là-dedans ? Mais, était-ce humain ?
-Viens ! murmura la créature. Viens ma douce ! Approche…
La voix était si douce et qi chaleureuse qu’elle eut du mal à croire qu’elle appartenait à ces mains. Elle la connaissait. Et la voix était irrésistible. Elle approcha encore, si bien que son nez touchait presque les barreaux de la prison. Elle tentait de faire abstraction des deux mains mortes. Mais l’odeur l’atteint de plein fouet. Cette odeur de pourriture et de maladie. Cette odeur âcre et lourde de la mort. Elle secoua la tête pour la chasser mais elle ne le put.
-N’aie pas peur, gloussa la voix. Si tu savais depuis combien de temps je t’attends. J’étais… si… impatiente, de te rencontrer.
La créature se meut dans sa cage et elle la vit lentement s’approcher d’elle, rampant comme elle le pouvait.
-Dis-moi Claudia, est-ce que tu crois en Dieu ?
Le visage de la créature apparut face à celui de la jeune femme qui hurla. Son cri se répercuta sur le mur circulaire. Tout disparut. La pièce redevint sombre. Et elle tomba dans les ténèbres.

-Mademoiselle ?
Domino ouvrit brusquement ses paupières et la lumière grise du jour l’aveugla un instant. Elle ôta ses écouteurs et se tourna vers l’homme d’une trentaine d’années qui l’avait interpellé.
-Excusez-moi, je peux m’installer ici ?
Il désigna à la fois le bus maintenant rempli et le siège sur lequel trônait le sac de Domino. Elle l’enleva de la place et fut surprise d’en être encore la propriétaire.
-Excusez-moi encore de vous avoir réveillez, vous m’en voyez désolé.
Domino secoua la tête.
-Ce n’est rien, j’ai fait… un mauvais rêve.
-Il faut dire que ce bus n’est pas très confortable.
Elle acquiesça puis détourna ces yeux délavés vers la vitre. Il bruinait encore quelque peu sur Berlin mais rien de très bien méchant. Elle repensait encore à ce rêve si affreux qu’elle n’avait pas encore fait depuis qu’elle s’était installé à Berlin il y a deux ans. Elle frissonna, mais pas de froid.
Elle jeta un bref coup d’œil à l’homme qui se tenait aussi droit qu’elle sur son siège et qui ne semblait pas la quitter des yeux.
-Excusez-moi encore, dit-il. C’est juste que vous êtes tellement jolie.
Domino ne savait pas si elle devait lever les yeux au ciel ou bien se détourner de lui. Elle préféra ignorer le compliment.
-D’où venez-vous ? Votre accent est presque parfait, si ce n’est qu’il ne l’est pas…
-Je suis croate, répondit-il calmement. Vous êtes berlinoise ?
-Je suis apatride, lança-t-elle.
-Je ne connais pas ce pays, plaisanta-t-il.
Elle sourit. Cette conversation l’amusait. Elle ferma les yeux et l’ouvrit quand l’homme répliqua :
-Si vous n’êtes donc pas allemande, laissez-moi vous dire que votre accent à vous est parfait.
Elle hocha la tête en guise de remerciement et se mura de nouveau dans son silence apaisant qu’elle aimait tant. Au bout de cinq minutes alors qu’elle allait se lever pour descendre, l’homme ne bougea pas et bloqua le passage.
-Je sais que ce que je vais faire est extrêmement déplacé Mademoiselle, mais je ne veux pas me retrouver seul ce soir, accepteriez-vous un verre ?
Surprise, elle hésita un moment. Et força le passage pour sortir du bus. Avant de descendre les strapontins, elle se retourna vers l’homme qui baissait la tête, légèrement dépité et lui lança en croate :
-Venez, je vous attends !

Tous ceci n’aurait jamais du arriver. Mais qu’avait-elle chez elle ? Une bouteille de bourgogne dans sa cuisine, du chocolat et de la pop anglaise ? Qu’avait-elle de plus ? Rien. Il n’y avait rien. Plus rien. Elle leva sa tête de l’oreiller et se mit sur les coudes. Karl dormait tranquillement à côté d’elle. Doucement, comme elle en avait l’habitude, elle leva le drap qui la couvrait et sortit du lit. Elle était complètement nue, mais cela ne la gênait plus. Ces années, qu’elle avait vécu dans la peur ne semblaient plus qu’être un cauchemar lointain et inoffensif. Elle se dirigea vers la cuisine et ouvrit le frigo de Karl. Elle en sortit une bouteille de rosée entamée qu’elle déboucha sans aucune gêne. Elle ne connaissait cet homme que depuis quelques heures et elle était déjà en train de dévaliser son frigo. Elle sourit et se servit un verre. Alors qu’elle allait remettre la bouteille au frais deux bras chaud la prirent par la taille et l’enlacèrent.
-Tu ne dors plus ?
-Je ne dors pas beaucoup, commenta-t-elle.
-Sauf dans les bus !
Elle rit et rejeta la tête en arrière ; le sommet de son crâne vint effleurer son menton mal rasé. Il joua un moment avec ces cheveux tandis qu’elle buvait lentement le liquide alcoolisé avant de le lui tendre. Elle en profita pour se dégager de son étreinte mais avant qu’elle ne sorte de la cuisine, il la rattrapa par le bras. La main de Karl vint frôler le dos meurtri de la jeune femme. Elle frissonna et tenta de se dégager.
-Qu’est-ce que c’est que ces cicatrices ?
Elle se dégagea de nouveau et partit à grand pas dans la chambre. Sa silhouette élancée se découpant dans la pénombre.
-C’est pour cela que tu ne voulais pas allumer la lumière ?
Toujours muette, Domino remettait ses sous-vêtements. Il tenta de l’empêcher de partir. Mais il avait trop peur de la blesser, elle semblait si fragile. Il réussit à prendre le visage de la jeune femme entre ses mains et plongea ses yeux bruns dans les siens. Domino n’y lu ni affolement, ni horreur, seulement de la surprise. Elle détourna son regard pâle.
-C’est lié à ce que tu as au bras gauche.
Elle baissa les yeux sur le haut de son avant bras-gauche entouré d’une bande chirurgicale.
-Ton petit ami te bat ?
-Je n’ai pas de petit ami ! Mêle-toi de tes affaires ! Je croyais qu’on n’était là pour prendre du bon temps. Je n’ai pas envie de passer au détecteur de mensonges ! Laisse-moi partir, je ne veux plus te voir !
Elle enfila son jean et se dirigea vers la porte d’entrée, sa veste à la main.
-Tu n’iras pas loin sans ton sac, Domino ! T’es quoi au juste ? Une prostituée battue par son mac ?
Son ton devenait mauvais. Il tenait le sac de Domino contre lui et commença à fouiller dedans. Elle se jeta sur lui avec une force phénoménale qui le fit basculer en arrière et tomber sur le lit. Le sac vola à travers la pièce et une photo atterri sur le lit à côté de leur tête. Domino resta figé. Karl tourna la tête. C’était une vielle photo en noir et blanc d’assez mauvaise qualité ; on pouvait y distinguer deux personnes : une fille d’une quinzaine d’années et un garçon d’a peu près vingt ans. Son regard alla de la photo à Domino. De Domino à la photo.
-C’est… toi ? murmura-t-il.
Domino se leva. Passa ses mains dans ses cheveux. Elle n’aurait jamais du venir ici. Elle le savait, il y avait une chance sur deux pour qu’il s’accroche. Son avant-bras gauche la faisait terriblement souffrir. C’était comme une brûlure insoutenable.
Karl s’était assis sur le lit et tenait la photo entre ses doigts. Il leva de nouveau les yeux vers Domino qui lui faisait face. Elle avait ôté le bandage de son bras et se le grattait avec rage. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi avait-elle accepté la proposition de ce type ? Maintenant il allait poser plein de question auxquelles elle ne pouvait pas répondre sans qu’il la prenne pour une folle ! Elle regarda son avant bras gauche rouge et irrité à force de s’acharner contre lui. Mais malgré les plaques rougissantes qui apparaissaient, les chiffres étaient toujours là. Pour toujours et à jamais. Ils l’inscrivaient dans un temps précis. Elle ne pouvait partir. Elle était bloquée avec ces cauchemars qui faisait d’elle une martyre. Mais il était hors de question qu’elle soit une martyre. Elle leva les yeux vers Karl.
Tout se mit à tourner autour d’elle. La pièce, Karl, la photo ; tout disparu.

Elle se tenait sur les strapontins du bus, elle se retourna vers l’homme qui baissait la tête, légèrement dépité et lui lança en croate :
-Désolée, mais j’ai déjà quelqu’un. Portez-vous bien Karl.
L’homme sursauta mais lorsqu’il atteignit les portes du bus, celui-ci repartait déjà. Il se rassit, mais cette fois-ci à la place de la jeune femme. Le visage tourné vers la vitre. Comment cette fille avait réussi à deviner son nom ? Il sourit. Non finalement, elle devait être trop mystérieuse pour lui.



C. Domino CHARLES  Cpoesy_01-2

Paris, mai 1946

Il y avait beaucoup de bruit. Beaucoup de monde. La gare était bondée. Les gens hurlaient des noms, pleuraient de joie ou de chagrin. De retrouver les siens, d’apprendre les morts. Claudia n’avait jamais été vraiment courageuse. Elle n’avait pas eu à l’être avant. Elle ne l’était pas pour autant. Elle avait eu de la chance. Son avant-bras la démangeait furieusement mais elle se retint de se gratter. Des gens la dépassaient, certains une valise à la main, d’autres un baluchon, d’autres encore sans rien. Un homme la bouscula en s’excusant vaguement. Elle avait du mal à comprendre de nouveau le français. Elle avait l’impression de faire parti d’un autre monde. Elle sentait le vent printanier sur sa nuque à nu. Elle avançait sans relâche jusqu’à la sortie, cherchant un visage, tentant d’entendre un nom qu’elle connaissait. Tout près de la sortie, elle sentit une main s’abattre sur son épaule et elle réprima un cri de peur mêlé de surprise et pris une pause défensive, avant de découvrir le visage de celui qui l’avait tellement effrayé. Il la serra dans ses bras et eut peur de la briser tellement son corps maltraité était frêle et malade. Elle lâcha son baluchon et ses mains tremblantes s’agrippèrent à son cou.
-Je croyais que plus jamais tu ne reviendrais. Tu nous as manqué tu sais.
Il relâcha son étreinte et attrapa le baluchon de sa camarade. Son visage grisâtre avait repris quelques couleurs à sa vue. Jean lui avait beaucoup manqué. Elle avait oublié à quel point il était grand. Elle eut une grimace qui se voulu un sourire.
Jean la prit par la taille et elle avança plus confiante, consciente qu’elle ne les reverrait sans doute pas tous.
-Qu’est-ce que j’ai manqué ? demanda-t-elle à son ami.
Sa voix était moins douce que dans les souvenirs du jeune homme. Elle était lasse et fatiguée pour autant il émanait de Claudia une force hallucinante quasiment animale. Elle avait beaucoup changé, elle avait beaucoup murit. La petite princesse de seize ans c’était mué en véritable femme. Une femme à la fois fragile et forte. Et malgré son teint maladif et sa silhouette chétive il lui trouvait des airs de reine guerrière.
Il baissa la tête un moment avant de répondre :
-Beaucoup de chose Claude…
Tous les deux avaient en réalité beaucoup grandit durant ces trois années de guerres et de privations. Elle, avait subit violemment et de plein fouet les horreurs et les humiliations. Lui, avait vu ces camarades tomber et d’autres collaborer pour du pain. La guerre avait tué leur jeunesse. Il jeta un coup d’œil à son amie et quelque chose de grand et de beau se gonfla dans sa poitrine ; un mélange de fierté et de bonheur. Il ne pensait jamais la revoir.
Lorsqu’elle s’était fait arrêter par les allemands il y avait aujourd’hui presque trois ans. Il avait tenté avec l’aide du père de Claudia de la faire libérer : en vain, la jeune fille avait été directement envoyée en Allemagne… puis en Pologne. Elle s’était fait arrêter bêtement, le hasard complet.
Elle rentrait à vélo de là où habitait Jean lorsqu’elle était tombée sur un barrage. Les allemands avaient contrôlé ses papiers et l’avaient autorisé à partir : tout était en règle. Hélas, lorsqu’elle remit ses papiers dans sa sacoche, elle fit tomber malencontreusement un tract d’origine communiste qu’elle avait rédigé quelques heures plus tôt en compagnie de Jean. Elle était partie alors pour l’Allemagne ou on-ne-savait-où parce qu’elle était coupable de fraternisation avec les révolutionnaires bolcheviks.

Jean s’excusa :
-Je t’aurais bien ramené en taxi mais, disons qu’ils ont été « » par la ville et…
-Ne t’inquiète pas, j’ai l’habitude de marcher et revoir Paris fait du bien.
Ils arpentaient les rues comme ils l’avaient toujours fait. En arrivant sur une place Claudia remarqua qu’on avait aménagé une estrade de fortune sur laquelle se tenaient cinq femmes trois d’entre elle avait la quarantaine, les deux autres étaient plus jeunes. Leurs cheveux étaient rasés et une croix gammée avait été peinte sur le sommet de leur crâne. Toutes baissaient la tête Le cœur de la jeune fille se pinça.
-Que font-ils ? Qui sont ces femmes ?
-Ce sont des collabos, elles n’ont que ce qu’elles méritent Claude.
Ils passèrent près de l’estrade et le regard de la jeune fille croisa celui de la plus jeune des femmes sur l’estrade. Claudia voulut s’approcher pour hurler sa colère mais Jean raffermit sa prise.
-Laisse-tomber Claude ! Laisse ils s’en occupent !
Elle le regarda avec ces grands yeux d’un bleu délavé où se frayait l’horreur et l’incompréhension. Ces grands yeux bleus à la fois indignés et morts.
-Mais tu ne comprends pas, lâcha-t-elle sans élever la voix.
Ils s’étaient arrêtés près de l’estrade. Cette fois-ci c’est lui qui la regardait sans comprendre.
-Regarde-les ! Regarde ces femmes !
Il ne comprenait toujours pas, ou plutôt ne voulait pas comprendre. Les passants qui s’arrêtaient pour jeter la pierre aux femmes jetaient des coups d’œil intrigués à cette jeune femme aux airs de malades. Claudia parlait plus fort à présent, avec une voix que la colère et l’indignation rendaient plus forte. Elle fit un large geste du bras –le gauche, le bras de l’enfer. Ce geste qui caractérise tellement la communauté russophone, ce geste trop grand et trop vague pour être bien interprété tout comme leur hiérarchie.
-Tu vois beaucoup de différence entre elles et moi ?
Jean la regarda effaré. Il voulut la prendre par le bras mais elle le repoussa avec plus de violence que ne le laissait présagé son apparence maladive. Les gens la regardaient avec plus d’intérêts que de curiosité cette fois-ci. Certains d’entre eux commençaient à marmonner qu’elle n’avait rien à faire ici et qu’elle ne savait pas ce qu’ils avaient subi, eux, ici, à Paris.
Claudia se tourna vers ceux qui la regardaient et les pris à témoin.
-Vous les traitez avec autant de haine qu’ils l’ont fait pour vous. Ce n’est pas en rendant coups par coups qu’on obtient justice. Ce n’est pas en brutalisant ces femmes que vos enfants reviendront !
-Je t’en prie Claude ! Tais-toi ! s’écria Jean.
Il l’attrapa par la taille et l’entraîna avec lui.
-Rentrez chez vous et pleurez vos morts ! cracha-t-elle.
Il la traîna sur plusieurs mètre avant qu’elle ne se débatte et qu’il relâche son étreinte.
-Tu es folle ! Ils auraient pu, toi aussi…
-Moi aussi quoi ? Tu as vu ce qui leur font subir ! Ce sont des femmes ! Je suis certaine que beaucoup d’entre elles sont innocentes !
-Elles ont été jugées…, commença Jean.
-Comme moi je l’ai été ? s’exclama-t-elle hors d’elle cette fois-ci. Regarde la réalité en face : s’en prendre à elles ne résoudra rien !
-Tu ne comprends pas ce que les gens ont vécu ici pendant ces trois ans ! lâcha-t-il. Beaucoup ont souffert, ont perdu leur enfant, leur parent à cause de personne comme ces femmes. Il faut bien que justice soit faite !
Claudia détourna les yeux de son ami. Ils commencèrent à s’embuer plus de par la colère et de l’incompréhension que de par le chagrin. Conscient que désormais un monde les séparait, Jean prit son amie par l’épaule et la serra contre lui.
-Ecoute, murmura-t-il. Je sais que rien ne va être facile, mais il va falloir que tu apprennes qu’ici aussi les choses ont beaucoup changé. Tu es fatiguée, rentrer chez toi, voir tes parents sera certainement quelque chose de bénéfique maintenant. Tu leur as beaucoup manqué tu sais.
Claudia aurait voulu ricaner, mais elle n’en avait plus la force. Elle suivit Jean dans les rues de Paris, puis ils arrivèrent rapidement dans les quartiers résidentiels chics et bourgeois. La jeune femme n’avait pas voulu prendre le métro et si Jean semblait épuisé de ce long trajet, la jeune fille ne montrait aucun signe de faiblesse. Ils s’arrêtèrent devant un bel immeuble ancien. Jean attrapa les mains de son amie et les serra fort.
-Je vais dire à Julie que tu es de retour, tu lui as beaucoup manqué aussi tu sais. Je… Nous… Julie et moi…
-Etes fiancés, je sais ? compléta-t-elle. Ne t’inquiète pas, je comprends.
Elle se mit sur la pointe des pieds et l’embrassa sur la joue. Il lui remit son baluchon et la regarda entré avant de disparaître.



« Réapparaître, telle un fantôme. Une entité mi-morte, mi-vivante. C’est fou ! Les gens changent si vite. »


Paris, mai 1946, même jour.

La concierge de l’immeuble ne reconnut pas Claudia tout de suite. Elle sortit de sa loge quand elle vit la jeune femme grimper les escaliers en lui demandant d’une voix ferme où elle croyait aller comme cela. Claudia se retourna, descendit les marches et s’approcha de la concierge.
-Bonjour, Odette. C’est moi, Claudia.
La femme resta un moment interdite. Elle examina bien la petite : très maigre, les cheveux très courts presque ras, de nombreuses équimoses le long de ses bras, de grands cernes. Mais ces yeux bleus, immenses qui lui mangeaient le visage et ce port de tête altier, ces lèvres rebondies et ces multiples grain de beauté. Odette ouvrit grand ces bras et la pressa contre son cœur comme s’il s’agissait de sa propre fille.
-Oh ma petite ! s’exclama-t-elle. Tu ne peux pas savoir comme ce jour est le plus beau que j’ai vu depuis des années !
Elle fit claquer deux grosses bises sur les joues grises de la jeune fille.
-Va ! Va voir tes parents ! Oh je suis certaine qu’ils vont en pleurer de joie ! Oh ma petite ! Vas-y monte !
Claudia ne se fit pas prier et monta les marches qui la menaient au premier étage de ce grand immeuble bourgeois qu’elle occupait encore il y a trois ans. Cela faisait trois ans que sa mère attendais qu’elle rentre à la maison. Mais y avait-il encore quelqu’un pour l’attendre ? Restait-il quelqu’un ? L’avait-on oublié ? Ses tripes se tordirent. Elle ressentait de nouveau la peur, la peur de l’inconnu. Elle s’arrêta devant la porte et respira un grand coup. Ses genoux tremblaient toujours mais elle entra. Elle ne frappa pas, elle était chez après tout, peut-être aurait-elle dû ?
L’entrée était sombre, dans la pénombre ; les rideaux de la salle ne devaient pas encore être ouverts. L’odeur lui parvint ensuite. Cette odeur de café, de tartine grillée et de tissu chauffé par le soleil. Une boule se noua dans la gorge de Claudia. Elle entra dans le salon alors qu’Alice en sortait portant de grands draps sur ces bras.
-Que fais-tu là toi ? lança-t-elle de la même manière que l’avait fait la concierge.
Sauf que cette fois-ci, Claudia n’eut pas besoin de se présenter, Alice la reconnut instantanément. Elle se précipita sur Claudia et la serra contre son imposante poitrine en pleurant :
-Oh ! Ma toute belle ! Ma toute belle ! Ma toute belle est rentrée ! Viens ! Viens t’assoir !
Elle l’entraîna sur le canapé et la fit assoir.
-Madame ! Monsieur ! s’écria-t-elle de toutes ses forces.
Elle regarda Claudia et dit :
-Tu ne peux pas savoir combien tu m’as manqué ma toute belle. Tes parents vont être aux anges. Mais tu dois avoir faim ! J’ai fait du café et j’ai du pain grillé. Je vais essayer de nous dégotter des croissants pour demain. Avec tout ce rationnement je sais bien que ce n’est pas facile, mais ne t’inquiète, je vais trouver. Il va falloir fêter ça.
Mme D’Aubier entra dans le salon dans une robe de chambre quasiment princière et lança à sa gouvernante :
-Mais enfin Alice que se passe-t-il ? Que nous valent donc vos cris ?
-Oh ! Madame ! s’écria Alice. Regardez!
Mme D’Aubier resta un moment interdite lorsqu’elle découvrit la silhouette chétive sur le canapé et se jeta sur elle, la serrant contre son cœur qui battait à la chamade. Sa fille, son bébé était là, elle était rentrée. Avec toutes ses horreurs qu’elle entendait sur ce qui était arrivé à ceux qui avait été déporté, elle croyait que son enfant ne reviendrait jamais. Elle embrassa son visage et ses mains meurtries nullement dérangées par l’odeur quelque peu incommodante qui émanait de la jeune fille.
-Alice ! Alice ! Allez chercher à manger !
-Tout de suite madame, tout de suite ! s’empressa la gouvernante.
-Viens ma chérie, viens.
Elle aida sa fille à se lever. Cette dernière n’avait plus aucune force. Elle se laissa faire par sa mère. Elle se sentait vide. Elle entendait ce qu’elle disait, mais elle ne comprenait pas tout. Sa mère la déshabilla, la lava, mais elle ne put l’habiller avec ses anciens vêtements, sa fille avait beaucoup grandi. Elle dut piocher dans sa garde robe et lui trouva une robe bleue pâle qui ferait ressortir ses yeux trop grands dans son visage trop émacié. Mais lorsqu’elle revint dans la chambre de Claudia, celle-ci dormait à point fermé enroulé dans sa serviette, la tête posé sur son oreiller, elle s’était endormie à même le couvre-lit.

L’après-midi était bien entamé, lorsque Claudia se réveilla. Sa mère ne l’avait pas bougé pour ne pas la réveiller et Claudia se demandait à quand remontait son dernier vrai sommeil. Elle découvrit poser sur le bouton de porte de son armoire le cintre portant la robe que sa mère avait choisie pour elle. Et sur l’autre bouton de porte un costume d’officier. Elle se changea et pour la première fois depuis ce qui lui semblait une éternité, elle contempla son reflet dans le miroir de son armoire. Ses cheveux blonds étaient coupés très courts, mais cela elle ne s’en faisait pas, ils repousseraient vite. Ce qui la gênait c’était ses bras trop longs et son visage trop maigre, c’était son air fatigué et ce numéro sur son bras qui ne partirait jamais. Elle tourna le dos à son reflet. Elle était en vie. Il ne fallait pas oublier qu’elle était arrivée au bout de toutes ses souffrances ; et que ce soit les plus horribles ou les meilleurs choses qu’elle ait vues, elle n’oublierait jamais.
On toqua à sa porte :
-Entrez !
Une tête brune et frisée apparut. Un sourire jusqu’aux oreilles et les yeux embués. Elle se précipita vers son amie et la serra fort dans ses bras. Claudia n’avait jamais été tant étreinte qu’aujourd’hui et peut-être le jour de sa venue au monde ; était-ce une renaissance ?
-Je suis si heureuse ! murmura Julie.
Elle libéra alors son amie et sortit quelques minutes pour revenir avec plusieurs dizaines de tenues différentes qu’elle étala sur le lit de Claudia.
-Tiens, je me doutais bien que les robes de ta mère ne ferait pas l’affaire très longtemps, sourit-elle. Je t’ai amené tout ce qui est trop petit pour moi.
Tandis que Claudia essayait les différents vêtements de son amie. Julie s’assit sur le lit et son regard se promena d’abord sur Claudia qui avait bien changé puis sur le reflet que lui lançait son image : celle d’une fille dynamique, ronde et pétillante, et enfin sur le costume d’officier kaki.
-Pour ton frère, commença Julie.
-Je sais…, marmonna Claudia.
-Tu sais Claude…
Elle s’arrêta, savoir quoi ?
-Et toi, tu sais le plus beau Julie ? (Tout en parlant, Claudia s’approcha du costume). Il n’a pas été tué par un résistant ou par un insurgé. Non ! Il a été tué par ceux-là même qui l’avait enrôlé. Mon père ne m’a pas encore adressé la parole Julie. Il est resté enfermé dans son bureau toute la journée.
La colère bouillait au fond d’elle. Les mots que personnes n’osaient dire fusèrent dans sa bouche aussi acérés que les lames d’un rasoir :
-Mais tu sais, il préfère pleurer son héros de fils nazis assassiné par les allemands eux-mêmes que de fêter le retour de sa fille communiste revenu des camps !
-Il faut comprendre…
-Comprendre quoi ? Toujours comprendre ! Moi je ne comprends pas ! Je ne comprends plus Julie ! Ton monde n’est plus le mieux !
-Jean avait raison, tu as beaucoup changé.
-Tu aurais changé toi aussi, si tu avais été à ma place.
La voix de Julie s’était faite plus froide :
-Nous aussi on en a bavé tu sais Claude, t’es pas la seule à avoir été mal nourri. Nous aussi on a failli crever à mainte reprise ! T’es pas la seule à souffrir ! Y a pas que ton malheur !
Julie ramassa brusquement son sac à main et ouvrit violemment la porte de la chambre.
-Garde tous les vêtements si tu veux, Claude. Ca m’est égale.
Claude entendit la porte d’entrée se fermer et elle s’adossa au miroir. Elle passa ses longs doigts sur le costume de Gabriel et au niveau de la poitrine ses doigts s’enfoncèrent dans deux trous, certainement formés par les balles qui l’avaient abattues.


Quelques mois plus tard, Claudia se présenta au centre de recensement des déportés. Elle portait ses cheveux blonds au carré et était habillé d’une jupe et d’un chemisier simple qui couvrait sa maigreur encore apparente. Il y avait beaucoup de monde, autant de personnes qui attendaient de se faire recenser que de personnes qui recherchaient des survivants pour avoir des nouvelles d’untel ou d’untel. Claudia tenta de faire abstraction de la douleur de ses personnes et se dirigea au premier étage. Des gens faisaient la queue, certains avec des papiers qu’ils avaient pu retrouver pour prouver qu’ils étaient Monsieur ceci ou Madame cela. Brusquement, Claudia ne savait pas si ce qu’elle allait faire aller marcher. Mais elle devait le faire, elle ne pouvait pas rester ici, elle ne pouvait pas rester à Paris. Elle étouffait dans cette ville.
Son père ne l’avait toujours pas adressé la parole et elle sentait que malgré tout l’amour que sa mère lui portait, elle n’arrivait pas à se rapprocher d’elle. Julie et elle se parlait de nouveau, il y avait beaucoup de tensions et beaucoup de larmes. Mais aussi beaucoup d’amour et de rires. A vingt ans, ils pensaient pouvoir changer le monde. Jean et Julie avaient été des résistants, Claudia avait été déportée, Marc et Lucas avaient continué leur trafic de faux tickets de rationnement et de marché noir tandis que Léa s’était marié et avait eut une petite Marianne. Ils avaient tous été si proches et étaient maintenant si éloignés. Tous camarades !
Le tour vint à Claudia de passer. Elle s’assit face à un bureau de fortune. Un vieil homme était assis face à elle, son regard exprimait à la fois la fatigue et la compassion.
-Vous êtes rentrée en France récemment ?
-Il y a deux mois, répondit Claudia.
-Bien votre nom ?
-…
-Mademoiselle, votre nom s’il vous plaît ?
-Je… je n’ai aucun papier pour…
-Sans doute, c’est le cas de la plupart des gens, mais si vous en voulez pour en faire de nouveaux il me faut votre nom, sourit-il.
-Oui, oui, bien sûr, marmonna-t-elle.
Elle respira un grand coup et lança :
-Domino, Domino Charles.
-Domino ?
-Oui ! affirma-t-elle. Domino.
-Si c’est à votre goût, soupira-t-il.

Le papier en main, Claudia se retrouva au rez-de-chaussée. Passer à la mairie et les papiers seraient prêts dans quelques jours. Et elle partirait d’ici. Elle entendit une femme demander à tout va qui connaissait la personne sur la photo qu’elle montrait. Claudia n’y prêta attention que lorsque la femme s’approcha d’elle et qu’elle perçut la photo.
-Excusez-moi ? interpella Claudia. Je peux regarder ?
-Vous la connaissez ?
Claudia regarda attentivement la photo.
-La Roux, murmura-t-elle.
Elle leva les yeux vers la femme.
-Je suis désolée madame mais cette jeune femme est morte.
Etrangement après la douleur qui passa sur le visage de la femme, ce fut le soulagement.
-Merci.
-Excusez-moi encore madame, mais comment dites-vous qu’elle s’appelait ?
-Marie, Marie Bernard.
Les larmes coulèrent des yeux de la femme et l’homme qui l’accompagnait la pris dans ses bras.
Claudia sortit du centre. Oui, il le fallait. Elle s’en irait d’ici.


Claudia devint Domino Charles très rapidement et quitta sans difficultés Paris et ses proches. Pour elle, il y a longtemps qu’elle avait quitté Paris. Domino s’installa d’abord en Israël, puis aux Etats-Unis et en Ecosse où elle resta un bon moment. Quand les dictatures tombèrent, elle se rendit d’abord à Berlin, puis dans les Carpates et enfin à Viennes où elle resta longtemps aussi. Elle fit plusieurs séjour à Saint-Pétersbourg et s’installa fin des années 1990 à Berlin. Elle débarqua à Londres il y trois ans à peine. Sans rien connaître de ce que sont les anglais, elle a réussit à prendre la double nationalité franco-anglaise et de changer de nom une nouvelle fois pour devenir Clyde Domino Charles. Rien ne retient Domino, ni une ville, ni une femme, ni un homme. Elle part quand elle le décide et sans se donner de raison. Il lui reste de vieilles habitudes ce qu’elle appelle de mauvaises habitudes. Elle a cessé de se battre pour un monde plus juste, elle se bat pour survivre encore et toujours mais cette fois-ci dans un monde qu’elle parvient un contrôler un peu plus chaque jour.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Domino est bien plus pétillante et fonceuse que la plupart des gens mais ce qu’elle supporte mal c’est la présence d’un trop grand nombre de personnes dans sa vie.








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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyMer 7 Juil - 21:28

C. Domino CHARLES  Cpoesy_02-1

Tel-Aviv, avril 1953

Domino était installée sur un transat exposé au soleil de sa terrasse. Elle était habillée d’une robe à la française très en vogue d’une couleur claire mettant en valeur ses cheveux dorés étalés en soleil autour de sa tête. Le téléphone sonna à l’intérieur de son appartement, Domino se leva rapidement et atteint l’imposant téléphone gris trônant sur une table du salon, près du sofa. Elle décrocha :
-Shalom.
La voix au bout du fil était tendue tout comme l’atmosphère générale de Tel-Aviv et d’Israël tout entier. Domino eut cet drôle d’impression qui faisait trembler ses genoux et pâlir son visage. Quelque chose de mal était arrivée. Encore… Sinon pourquoi Aviva l’appelait le jour du Shabbat ?
-Toda. J’arrive, répondit-elle.
Elle attrapa ses clefs, un foulard beige ornementé d’arabesque qu’elle noua sur sa chevelure mordorée, ses lunettes de soleil et son sac. Elle courut dans les escaliers et sortit de l’appartement à la même allure.

Arrivée à l’hôpital, elle vit Rachel, le visage décomposé assise sur une chaise bleue de la salle d’attente.
-Que s’est-il passé ? Rachel ? Où est Yitzhak ?
-Il était dans la voiture et il y a eut… cet accident….
Sa voix était entrecoupée de sanglots. Domino prit Rachel dans ses bras et la serra contre son cœur. Elle embrassa sa chevelure et lui dit des mots réconfortants qui n’eut aucun effet.

Elle avait rencontré Rachel deux ans auparavant. Yitzhak et Domino travaillaient dans le même cabinet d’avocat. Il était greffier, elle simple secrétaire. S’ils s’étaient plut dès le premier regard, Yitzhak n’en restait pas moins marié à la belle et piquante Rachel.
Rachel et Yitzhak se trouvaient être légèrement plus âgés que Domino, alors que cette dernière venait d’avoir vingt-six ans, le couple allait tous deux sur leurs trente ans.
Sensiblement, elle s’était rapprochée d’Yitzhak, ils restaient discuter tard au bureau, ils déjeunaient ensemble et osaient s’appeler même les jours de Shabbat pour prendre un café chez l’un ou chez l’autre. Domino ignorait si Rachel connaissait les véritables sentiments qu’ils avaient l’un envers l’autre. Toujours était-il qu’il ne s’était jamais rien passé entre eux.

Une seule fois, ils s’étaient embrassés. C’était un soir plus chaud que les autres, les lumières des cafés étaient allumées et des couples dansaient. En raccompagnant Domino jusque chez elle, elle lui proposa de monter boire un verre. Tous deux savaient où cela risquait de les mener. Mais le jeune homme ne pouvait résister au charme et à l’énergie quasiment animale qui se dégageait de la séduisante blonde. Domino n’était pas une femme fatale, loin de là. Elle connaissait ses atouts mais répugnait à les utiliser. Néanmoins la force rassurante d’Yitzhak lui donnait des ailes. Elle ne s’était pas sentie aussi belle et aussi désirable depuis Jean, depuis… Charles.
Au bout du troisième verre, l’ambiance bonne-enfant avait brusquement fait place aux confidences.
-Comment as-tu rencontré Rachel ? demanda-t-elle légèrement jalouse.
-Son père connaissait le mien, ils travaillaient ensemble aux plans de constructions de futurs-immeubles de Tel-Aviv.
Il y eut un long silence. Les fenêtres du salon étaient ouvertes et la chaleur étouffante de la journée faisait place à la fraîcheur nocturne du désert qu’avait été cette ville.
-J’ai toujours voulu te demander, mais je n’ai jamais osé, commença-t-il. Domino, c’est ton nom de baptême ?
Elle baissa les yeux un instant légèrement honteuse, non : honteuse. Elle se sentit tout à coup très sale et affreusement laide. Elle jeta un vif et bref coup d’œil à son bras gauche qui était couvert aux trois-quarts par les manches de sa robe d’un rouge vif. Elle releva alors lentement la tête et son regard semblable à deux grands morceaux de ciel rencontrèrent ceux sombres et terriblement séduisants de l’homme. Il la regardait avec beaucoup de sérieux et d’attention. Elle voulut se noyer dans ces yeux si sombres qu’elle ne pouvait distinguer la pupille de son iris. Mais l’horrible réalité s’imposa à elle.
-Non, souffla-t-elle. Mais je suis re-née avec ce nom.
-Domino… n’est pas quelque chose de courant.
-C’est le nom qu’on m’a donné et que j’ai choisi de garder et de porter tout le long de cette vie avec fierté et loyauté.
Elle pencha légèrement la tête en arrière dans cette attitude fière et altière qui lui seyait si bien.
-Tu n’es pas juive.
-C’est exact.
-Tu parles parfaitement l’hébreu comment l’as-tu appris ? Pourquoi être venue ici ?
-Et toi que fais-tu ici ?
-Répondre à mes questions en répondant à d’autres questions est très intelligent mais cela ne fera pas avancer cette conversation.
Il s’arrêta et contempla longuement la jeune femme qui lui faisait face. Elle était incroyablement digne et posée. Pourtant, il le voyait, elle souffrait. De cette souffrance que seules les femmes savaient si bien porter.
-Pourquoi ? répéta-t-il.
Il se leva du fauteuil où il était assis, face à elle. Il s’agenouilla devant elle, assise sur le sofa, et il lui prit les mains. Elle ne dit rien, n’ouvrit pas la bouche. Il soupira faiblement, se releva et embrassa son front avant de se diriger vers la porte d’entrée.
-Je suis venue ici comme la plupart de tous, comme ta famille : en espérant y trouver un monde meilleur. Mais ce n’est pas le cas…
Il s’arrêta et se tourna vers elle. Elle parlait, face à la fenêtre, dos à lui, elle parlait ; droite comme un i sur le sofa, ses longs cheveux défaits, sa silhouette d’oiseau fragile se découpait subtilement dans un clair-obscur.
-J’ai vécu l’horreur, j’y ai survécu et cela tient du miracle. Je n’ai jamais été courageuse. Je n’avais jamais eut à l’être. Beaucoup sont morts. Des gens beaucoup plus courageux que moi, beaucoup plus beaux, beaucoup plus dignes, beaucoup plus loyaux. Mais moi je suis restée. J’ai tout fait pour.
Elle s’arrêta un moment avant de reprendre :
-C’est si facile de détruire un homme, d’en faire un animal, de le rendre moins-que-rien, de le faire disparaître. Je n’avais plus de nom, plus de pays, plus de cheveux, plus de vêtements, plus de repères, cette langue dure n’était pas la mienne. C’est si facile de briser un homme, de lui donner un numéro. Mais j’ignorais combien de temps il me fallait pour redevenir ce que j’avais été. Je sais que je ne serais jamais plus la fille riche et insouciante, bourrée d’idéaux communistes que j’étais. Je ne serais jamais plus normale.
Sa voix se brisa. Yitzhak s’assit à ses côtés sur le sofa. Les larmes coulaient doucement sur les joues de la jeune femme, silencieuse. Dans un élan de pitié et d’amour il la prit dans ses bras et la serra contre son torse. Elle se laissa faire et ses mains s’accrochèrent à son cou. Leurs lèvres se cherchèrent un moment et se trouvèrent. Ils restèrent enlacés un long moment. Mais ce fut elle qui rompit leur étreinte.
-Rachel, murmura-t-elle.
-Elle comprendra, répondit-il avec aplomb. Tu es une amie.
Elle sourit. Embrasse-t-on une « amie ». L’encourageant ainsi à parler, Domino se lança. Elle raconta tout, comment elle s’était fait bêtement arrêter, passant sous silence l’affreuse réalité des camps, les humiliations et les tortures quotidiennes (par honte, par fierté ?), elle lui avoua l’irréalité de se mêler à ses gens si normaux qui lui semblaient si lointain. Elle lui raconta son frère, Gabriel, qu’elle avait tant aimé avant que leurs chemins diffèrent, son amour de jeunesse, Jean, ses amis, ses camarades, le communisme, Paris. Son visage exprimait tantôt une joie et une naïveté candide, tantôt un sérieux et une dignité époustouflante. Et puis elle lui raconta cette chose étrange qui lui arrivait de plus en plus fréquemment. Ses cauchemars, cette créature à moitié morte qui l’appelait, ces intuitions, ces impressions de déjà-vu. Tout d’abord faible, elle s’était manifestée tout de suite après son retour des camps. Certains lui avaient parlé de choc. De nos jours de maladie post-traumatique. Mais Domino savait que ce n’était pas cela. Elle savait que l’environnement dans lequel elle avait vécu pendant presque un an et demi avait révélé en elle quelque chose de fort, de puissant. Une énergie toujours palpable autour d’elle qui ne s’amenuisait jamais même lorsqu’elle était faible et fatiguée. Elle croyait qu’elle avait développé une sorte de sixième sens, un instinct de survie. Mais plus elle parlait et plus la vérité s’imposa à elle. Cette chose, elle l’avait toujours eut en elle, la réalité des camps l’avait seulement révélée. Elle n’était pas comme les autres.
Elle rêvait de choses morbides et malsaines. Elle croisait des personnes décédées dans la rue. Ces personnes lui faisaient un signe, certaines lui adressaient la parole, et elle ne se rendait compte de l’illusion qu’après qu’il ait disparu. Les miroirs se déformaient, son reflet changeait quand elle passait devant il devenait un autre, il lui montrait quelque chose qu’elle n’arrivait pas toujours à définir. La réalité pouvait se déformer pour lui montrer une des multiples possibilités de ces choix ou la terrible fatalité. Une odeur, un son, une image pouvait la replonger dans des souvenirs qui n’étaient pas forcément les siens. Elle semblait sensible aux choses non-naturelles qui rôdaient autour des autres mais qu’elle était la seule à percevoir. Entre intuition, nécromancie, et clairvoyance elle avait réussi à donner un nom à cet drôle de faculté : médiumnité.
Plus elle parlait et plus elle se rendait compte que ce qu’elle disait était dingue. Mais les yeux d’Yitzhak semblaient plus sérieux que jamais. A la fin, fatiguée d’avoir tant parlé elle se laissa aller contre le torse de son ami et s’endormi. Le jeune homme regarda le soleil se lever sur Tel-Aviv sur la fenêtre ouverte. Ses yeux étaient embués et il se souvint de ce que lui avait dit sa grand-mère : « Des gens exceptionnels existent sur cette terre. Tu n’en rencontreras qu’un seul dans ta vie. Ces gens ne sont pas comme toi, ils ne sont pas comme moi. Ils vivent ailleurs, dans une réalité qui leur appartienne, ils savent entrer dans le temps. Ces gens sont exceptionnels Yitzhak. SI tu en rencontre un, prends-en grand soin. Malgré leur force et leur puissance apparente ou non, il se cache en eux un secret terrible qui font d’eux ce qu’ils sont. Shalom aleichem. » Il regarda la jeune femme assoupi. Elle semblait si paisible dans son sommeil.
-Evenou shalom aleichem Domino, chuchota-t-il.

Domino serrait plus fort qu’elle le pouvait Rachel qui sanglotait et frissonnait dans ses bras tout en priant. La jeune femme se libéra doucement de l’étreinte de son amie et l’amena à s’assoir à côté d’elle sur une des chaises en plastique. Domino se croyait maudite. Ainsi, tout ceux qu’elle avait tant aimés s’en irait de manière à chaque fois brutale. Elle se tourna vers Rachel :
-Tu n’es pas aller le voir ?
-Je ne peux pas, pleura-t-elle. Ca fait trop mal. Il va…
-Je sais.
Rachel ne releva même pas l’assertassion de la jeune femme.
-Vas-y toi, lança-t-elle entre deux sanglots. Moi je n’ai pas le courage. C’est trop tard.
Domino lui agrippa brutalement le bras avec une force peu commune pour une femme de son acabit.
-Tu ne peux pas le laisser comme cela Rachel ! Tu ne peux pas l’abandonner !
Rachel s’était arrêtée de pleurer. La voix de Domino d’ordinaire si douce s’était fait dure.
-Tu ne peux pas le laisser !
Cette fois-ci sa voix se faisait suppliante.
-Rachel, ne le laisse pas mourir seul. Va le voir. Les hommes ne devraient jamais être seuls.
Elle la prit par la main et demanda à une infirmière où se trouvait la chambre d’Yitzhak. Les deux femmes s’arrêtèrent devant. Rachel avait cessé de sangloter et se tenait droite devant la porte.
-Je n’aurais jamais le courage, commença-t-elle.
Domino la poussa légèrement vers la porte :
-Personne ne naît avec du « courage » c’est comme savoir marcher : c’est une chose qui s’apprend Rachel. Certains comme Yitzhak apprennent plus vite et mieux.
Rachel se tourna vers Domino. Elle baissa les yeux et ses lèvres murmurèrent :
-Toda.
Domino acquiesça et Rachel entra. Domino tourna les talons et partit. Elle quitta l’hôpital. Elle, elle savait qu’elle n’avait pas le courage d’affronter le regard passionné d’Yitzhak. Elle n’avait pas le courage de revoir la mort. Non, Domino n’avait jamais été courageuse. Elle balaya les larmes qui coulaient sur ses joues d’un revers de mains rageur. Sans faire attention à ses geste elle releva sa manche et griffa furieusement son avant-bras gauche qui se mit à saigner. Mais plus rien ne lui était égal.
Elle prit le bus qui la ramena chez elle, plus fatiguée et plus épuisée qu’elle ne l’avait jamais été. La brutale réalité du monde se révéla à elle. Les relations tendues de la guerre froide. Les berlinois séparés, souffrants. Israël qui se comportait un peu plus en colonisateur. Tous ces morts et ses représailles. Elle ferma les yeux, le cahin-caha du bus ne la dérangeait nullement. Elle sortit du véhicule, elle se trouvait à deux rues de chez elle. Elle marchait lentement. Elle pensait à tous ce qu’elle aurait à faire avant de partir. Elle pensait s’installer aux Etats-Unis pour un moment, mais elle hésitait, elle n’avait jamais été attirée par l’Amérique. Elle se dit qu’elle irait sans doute en Ecosse. Elle hésitait. Alors qu’elle allait traversée la rue, une main la rattrapa et lui évita de justesse de se faire écraser par une voiture dernier cri, directement importé des usines Ford. Domino posa une main sur son cœur et se tourna vers la personne pour la remercier. Ces yeux s’embuèrent alors lorsqu’elle reconnut Yitzhak. Elle savait ce qui se passait.
-Toda, dit-elle.
-Shalom aleichem Domino.
Avant qu’elle n’eut le temps de le retenir plus longtemps il avait disparu.





Behind the door.


PSEUDO ; Lau'
ÂGE ; dix-huit ans
FRÉQUENCE DE CONNEXION ; une fois par jour ou une fois tous les deux jours
COMMENT TU NOUS A CONNUS ? =P ; par un de vos partenaires mais je ne saurais me souvenir lequel
COMMENT TU TROUVES LE FORUM ? oÔ ; Déjà, quelque chose que je trouve génial et que l'on voit de moins en moins sur les forums de rpg : il est fonctionnel. On arrive sur le forum : Hop Hop, tous les liens pour s'inscrire, en savoir plus (avatars, réglements, scénraios, etc...) sont carréement inscrits en liens rapides, pas besoin de farfouiller. Idem pour les couleurs et la séparation des catégories. De plus votre graphisme est vraiment très esthétique et je le dit : il m'a tapé dans l'oeil Razz Petit bémol ? Un tout petit petit petit : j'ai l'habitude de changer mon nom après m'être inscrite, et là je vois que je ne peux pas, si c'est possible, j'aimerais donc le changer en C. Domino Charles, si ça ne vous dérange pas. Merci (: Pseudo changé I love you
MULTICOMPTE ? ; [] Oh yeah ! [V] Nope =P
CÉLÉBRITÉ DE L'AVATAR ; Clémence Poésy
CODE DU RÈGLEMENT ;
Spoiler:


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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 12:43

    Bienvenue parmi nous Domino!
    Laisse moi te dire que j'ai vraiment adoré ton histoire, c'est extrêmement bien écris et ça touche <3
    Seulement j'ai un peu de mal à comprendre certaines choses...Tu ne parles pas de tes pouvoirs de sorcière, quand as-tu découvert que tu en avais? Comment se sont-ils manifesté? En te gardant en vie dans les camps, par exemple? En te sauvant en ensorcelant des gardes? Après être sortie de là, as-tu toujours continué à les utiliser? En avais-tu seulement conscience? Est-ce de la que vient ta plus longue longévité?
    J'aimerais que tu m'expliques ou rajoute un petit paragraphe dans ton histoire, si possible (par contre ne change rien d'autre *-* )

    Le pouvoir & le reste est tout bon, il y a juste cela! Bonne chance <3
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 13:18

Oh oui ! J'ai oublié ce passage là ! J'étais fatiguée. Je rajoute dans la journée, mais j'avais peur que la présentation soit un peu longue.

Merci d'avoir changer mon nom (:

Je m'y remet et heureuse que cela te plaise =D
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 13:40

    Oh tu sais, quand les présentations sont aussi agréable à lire, c'est pas grave si elles sont un peu longue I love you

    Okey préviens moi lorsque c'est fait et je te validerais!
    Je te réserve déjà Clémence ^^
    ( désolée la flemme de changer de compte en sachant que je dois encore poster avec >< )
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 15:40

Voilà, j'espère que ça ira. J'avais peur de trop étaler la vie de Domino : elle est très compliqué, même pour moi (:

Je pense avoir expliqué son pouvoir le plus possible, j'ai plein d'exemple de manifestations dans ma tête mais je n'ai pas pu toutes les mettre ;P

Si je dois rajouter quelque chose dis-le moi =)
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 16:46

    J'ai envie de te faire écrire encore pour lire....Mais ce ne serait pas gentil >.<
    Le pouvoir mediumnique est extrêmement bien expliqué, pour le reste et bien...Le fait qu'elle ai vécu si longtemps en restant jeune est toujours un mystère, mais un mystère que tu pourras développer en rp! =)
    ( sauf si, dans mon infinie bétise, je n'ai encore rien compris! XD )

    Je te VALIDE officiellement!
    Bon jeu à toi miss <3
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 16:55

Merci (:

Je pense que je vais développer le fait qu'elle est vécu si longtemps plus tard effectivement parce que là ça ferait vraiment trop et pas assez de mystère pour cette chère Domino =P
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 16:57

    Bienvenue à toi I love you
    J'ai commencé à lire ton histoire, j'vais pas résister à lire la suite AAH XD *SBAF*

    Amuses-toi bien chez les fous calin4 calin4 calin4 calin4 calin4 calin4 calin4
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Trishka Boscastle
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 17:03

Oh ! une autre collègue sorcière coeur

BIENVENUE sur le forum ^^ calin2
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Ággelos K. Zachée
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 17:15

une sorcière coeur

calinou bienvenue
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 17:51

Merci à tous (:
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 18:34

    Ma de rien I love you

    Si t'as le moindre problème, n'hésite pas à MP calinou calinou
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 18:39

Wouah! Merci (:
Ca doit être l'une des première fois que je vois un accueil aussi chaleureux sur un forum. Ca fait vraiment plaisir =D
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 18:40

    Arrête un peu de draguer les nouvelles toi bah
    *sors le pieu*
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 18:42

    Domimi ; Bah eh, on n'est pas des sadiques bah

    *Grand sourire tout en crocs de la part d'Asher*

    C. Domino CHARLES  278740 Ouais bon, lui l'est un peu quand même C. Domino CHARLES  278740 *SBAF*

    What a Face What a Face

    Nounouille ; Je drague personne moi (a) *voit le pieu* Ok ok ! *Se fait tout petit* Je serai sage **
    Ou pas (a) XD
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 18:47

Hey! SI tu drague une autre, j'ai le droit de me faire Naty!!!! hug



Bref, encore bienvenu ^^ Et reste loin d'ashou... C'est mieux... Il est ...JE sors king
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 18:49

Merci (:

Y a pas de problème je sais me défendre et puis les sadiques ne me font pas peur *sourire coquin*

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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 18:51

    Gnah gnah gnah bah Bande de médisants ! bah
    Je suis un tout petit ange tout mignon moi ** ** ** *SBAF*

    Tant que t'égorge pas des vamps pour boire leur sang, moi ça me va XD
    *Espère que Trish ne verra pas ça XD*
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MessageSujet: Re: C. Domino CHARLES    C. Domino CHARLES  EmptyJeu 8 Juil - 18:52

Dans ce cas j'exige un lien BAVE


Non, c'est plutôt parce que Naty ne le prendrait pas .... yes !
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