« i will follow you into the dark... » ─ EDAN (end)

**Edan I. Corben**

Edan Izakh Corben

ROKKU

• ÂGE ; Humain de ton état, le temps glisse sur toi, égarant et supprimant rondeurs de l'enfance et de l'adolescente ne laissant que ridules et stigmates du temps qui passe. Vingt-cinq ans déjà mais encore jeune, tu continueras certainement à vieillir parmi tes paires...
• DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; Aucun souvenir de ce jour, mais c'était dans une petite clinique d'Édimbourg, le cinq novembre 1984. Il était sept heures et le soleil perçait la brume qui s'étendait sur l'Écosse, t'accueillant dans sa douce fraîcheur matinale.
• ORIGINE ET NATIONALITE ; Né sur la capital de l'Écosse, tu es de part ton lieu de naissance, Ecossais, tout comme tes deux parents et ton frère. Mais de part de tes origines paternel, tu es aussi ce sable brulant et ce vent chaud d'Espagne.
• RACE ; Tu gardes en toi ton humanité, toi l'humain si fragile régit par ses sentiments ; amour, haine, colère vengeance, peur... si fragile aux yeux de cette étrange société, ta flamme, si minime soit telle, peut à n'importe quel moment s'éteindre, soufflé par le souffle glacial de la grande faucheuse.
• MÉTIER ; Tu ne fais pas partie de cette normalité, de ces individus qui continus leurs études afin de pouvoir un jour trouver un boulot stable et qui rapporte gros. Tu préfère cet endroit pas très fréquentable, Soho et venir y danser une fois la nuit tomber dans un de ces bars.
• ORIENTATION SEXUELLE ; La question ne se pose pas pour toi car tu te sais et te sens uniquement attiré par les femmes. Hétérosexuel à qui veut bien l'entendre, tu ne peux toutefois nier cette étrange attirance qui dure depuis des années envers ce garçon. Histoire courte et sans avenir, tu t'es accroché à lui avant de le laisser partir. Alors oui, uniquement attiré par les femmes mais aussi par lui et uniquement lui, tu te dis hétérosexuel.
• CAPACITÉ SPÉCIALE ; Enfant, tu ne faisais pratiquement jamais de cauchemars. Suite au décès brutal de ton frère, ils ont commencé à affluer et ce, jusqu'à devenir inquiétant et... réalité. Tu vis en eau trouble depuis ce jour, incapable de différencier le rêve de la réalité. Médium pathétique tu as du mal à accepter ce don qui vient te hanter dès que tu fermes les yeux. Nuits agitées, peuplées de mort et de désespoir, tu as cette peut incontrôlée de t'endormir auprès de quelqu'un ou bien de voir l'avenir de ceux qui te son proche, simple messager ne pouvant généralement jamais influencer leur avenir ainsi que leur destiné.

Behind the door.

• PSEUDO ; BABYCAKES
• ÂGE ; 22 printemps
• FRÉQUENCE DE CONNEXION ; 5/7 mais bon, ça peut varier ^^
• COMMENT TU NOUS A CONNUS ? =P ; Par ma chérie, Leïlan
• COMMENT TU TROUVES LE FORUM ? oÔ ; Si je me trouve ici, c'est qu'il a éveiller ma curiosité puis mon intérêt... j'ai hâte de pouvoir commencer quelque chose ici et avec vous x')
• MULTICOMPTE ? ; [] Oh yeah ! [X] Nope =P (pas pour le moment du moins (aa))
• CÉLÉBRITÉ DE L'AVATAR ; Mikus Lasmanis
• CODE DU RÈGLEMENT ;

Code:

ok By Dracula Jr.

**Edan I. Corben**

« i will follow you into the dark... » ─ EDAN (end) 100617012001142574

Assis dans l'épais fauteuil en cuire du Docteur Stohl ton regard parcourt son bureau immaculé ou seul le magasine « psychologie magasine » y repose, négligemment ouvert sur la première page. Une névrosée sourit bêtement dessus à coté de la tronche de ton charmant Docteur Stohl, tout émoustillé à pouvoir enfin déballer sa connerie aux yeux de tout ces patients, ce même Docteur qui se tient droit devant toi, un balai profondément enfoncé dans son derrière. Son regard noir de petite fouine te fixe durement derrière ses lunettes rondes à triple foyer alors que toi même, obnubilé par sa mèche rebelle, incapable de le regardé en face, tu le fuis. Autant dire que ce rendez-vous te fait royalement chier mais ta mère, veuve depuis trois malheureux mois, t'avais longuement supplié de prendre rendez-vous avec un psychologue. Tu as bien autre chose à foutre que de rester le cul posé ici. Toutefois, cette visite quotidienne t'est obligatoire et même si tu grognes à chaque fois que tu t'y rends, c'est ta seule garantis de voir ton ordonnance renouvelée. Alors tu viens toujours, de mauvaise grâce, mais tu viens, aussi silencieux qu'à ton accoutumé. De toute façon, Docteur Stohl sait très bien faire la conversation seul et ça t'étonne qu'il ne t'ai encore rien balancé. Il te regarde, encore, imperturbable « encore une fois, vous avez décidé de ne rien dire pendant cette séance ? » Regard morne tandis que ton regard s'enfuit vers tes baquettes dont l'une porte des lacets sombres et l'autre, des lacets clairs. Tu n'as pas envie de t'épancher une nouvelle fois sur ton malheur, sur ton enfance ou bien sur ton présent, affecté par le décès brutal de ton paternel. Non, tu aimerais te taire, partir loin d'ici, loin de lui, trouver un endroit calme et tranquille et te reposer un instant. Tout oublier.
Ton silence ébranle a peine cet homme. Il connait tout de toi et pourtant, inlassablement, il te demande toujours la même chose : parler de toi. Tu aimerais qu'il aille se faire mettre, lui et ces idées à la con et qu'il te laisse pour une fois tranquille. Mais non, aujourd'hui encore il remue ce couteau sale profondément planté dans ta poitrine, et ça fait mal. Alors tu hausses les épaules à sa question. Réaction typique d'un gamin prit en faute mais tu n'as pas envie de jouer au grand aujourd'hui. Tu aimerais retourner dans ton enfance, dans ta ville d'Écosse, dans cette vieille maison du XVIIe siècle avec son immense jardin que ta mère prenait soin de désherbé avec des produits de grand mère, très respectueuse de la nature, tandis que ton père était au marcher entrain de vendre le lait de votre affreuse chère, Ravyn – prénom donné par ton frangin, ainsi que les œufs du poulailler. Durant de longues années, tu as critiqué leur façon de vivre, leurs stupides habitudes de transformer chacune de vos demeures en chambre d'hôte. Et pourtant, aujourd'hui, tu aimerais retrouver dans l'étreinte de ta mère, l'odeur âpre de son désherbant ainsi que le lait chaud de Ravyn dans le col de ton père « je prends votre silence pour un non. » Einstein à encore frappé.
Le regard que tu lui lances est morose et un sourire léger et satisfait étire tes lèvres. Non, tu n'as pas envie de parler pourtant ce psychologue véreux à les moyens de faire pression sur toi, toi le drogué des somnifères et des antidépresseurs. Tu as plus d'une fois franchit la ligne en te dopant à d'autres substance moins... légales. En elles, tu avais trouvé exactement la même satisfaction, si ce n'est un peu plus mais la réalité t'a toujours rattrapé. Violemment. Alors tu as préféré retourner à tes bonnes vieilles habitudes et de laisser tomber cette merde qui t'a pourrit la vie durant plus de un ans. Durant cette période, tu as touché le fond : un père décédé dans un accident de voir, une petite amie qui t'a lâché pour... sa meilleure amie et ta mère qui est subitement tombée en dépression. Ouais, une véritable année de merde dont la poudre de merlin-pinpin t'a permit de tenir un peu, le temps de te remettre psychologiquement parlant. Enfin c'est beau de ce bercer d'illusion « faites-vous encore des cauchemars la nuit ? » Tout le temps. Ça doit bien se voir à ta tronche de déterrer. Alors oui tu cauchemardes encore comme un gamin de cinq ans et non, tu ne dors pas bien et ce, depuis ton neuvième anniversaires. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayer de changer et de t'assommer avec des somnifères pour essayer de passer une nuit tranquille, mais avec les années, ton corps c'est habitué à cette molécule et n'a plus aucun effet sur toi. Conscient d'avoir besoin d'une dose plus forte pour rester tranquille une fois endormit, il n'est pas rare que tu te prennes une cuite. Assommé, ivre mort, tu passes une nuit paisible, sans rêve frôlant du bout des doigts la perfection si tu ne te levais pas le lendemain avec une gueule de bois d'enfer.
Nouveau silence qui s'éternise et tu vois ton cher Doc' griffonner quelque chose sur son carnet, un pli soucieux barrant son front. Pas la peine d'être médium pour savoir ce qu'il écrit sur son foutu bout de papier, la plume grinçant dans le silence immobile de la pièce et sans lever les yeux de son carnet, s'attendant certainement à un autre silence de ta part, il continue ces questions, normalement, pas le moins du monde perturbé par ton mutisme « et votre frère dans tout ça ? » « … mon frère est mort. » « ha ! Enfin une réaction. Et donc ? » Et donc quoi ?! Il est mort, fin de l'histoire. Pas la peine de s'épancher pendant des heures sur le sujet, surtout que tu n'aimes pas en parler. Mais sachant pertinemment qu'il venait de toucher une corde sensible son regard de fouine ne quitte pas le tien. Allez Edan, remue toi. De toute façon, si tu ne parles pas, il n'y aura pas de récompense à la fin – la récompense ici étant ton ordonnance d'un mois. Soupirant une énième fois, tu te tasses un peu plus dans ton siège. « Ça remonte à plus de dix-sept ans maintenant. C'était... un accident. On était au parc et...

« TON ABSENCE UNE GRIFFE DANS MON EDEN »

... ce jour là, était un jour comme les autres.
Le temps était clément et prit d'une subite envie de sortir, d'aller te défouler dans le parc d'à coté avec ton aîné t'avait prit les tripes au point de ne plus tenir en place lorsque ta mère vous avait donné son accord. Accroché à ton frère comme un petit singe, tu voyais en Ethan ton modèle, toi plus tard lorsque tu aurais cinq ans de plus. Tu l'aimais d'un amour profond, inébranlable. Chacune de vos colères, bagarres, disputes, se terminant toujours par une accolade, un câlin timide ou bien un carré de chocolat de la paie partagé sur le petit perron de votre petite maison. Où il allait, tu le suivais, fidèlement. Ce lien qui vous unissait s'était étroitement renfoncé une fois emménagé à Londres. Avant, votre entente était cordiale mais pas aussi profonde qu'elle était à ce moment là.
Lorsque vous vivez encore a Édimbourg, Ethan prenait un malin plaisir à te faire tourner en bourrique, toi, le petit dernier, le chouchou de votre mère. Jamais là pour t'aider à faire les corvées de la maison, il préférait ravager les fraisiers des voisins et faire les pires conneries avec les jumeaux d'à coté qu'avec toi. Tu les jalousais. Oui, tu étais jaloux de leur proximité et un jour, alors que ton frère préparait en douce une petite excursion en pleine nuit dans la bois avec les jumeaux, tu n'avais su résister à l'envie de tout aller déballer à ton père. Il était dans une telle colère qu'il en avait rosit le cul de Ethan qui, blessé dans sa fierté, avait refusé de te parler pendant plus de deux semaines. Ce silence t'avait tué et tu t'en étais longuement voulu. Voulu d'avoir fait capoté sa petite virée, de n'avoir pas tenu ton rôle de frère et de ne pas avoir tenu ta langue. Maintenant loin des jumeaux, loin d'Édimbourg, loin de tout ce petit monde, Ethan s'était tourné vers toi. Toi le gamin Écossais terrorisé par cette nouvelle vie si débridée. Ton port, ton attache, ta bouée dans cette mer tourmenté, tu t'étais accroché à lui, désespérément et tu allais le perdre...
Tes tennis raclant l'asphalte de la cours, le ballon étroitement serré contre poitrine, tu regardais ton frère discuter avec un groupe de jeunes, plus âgés que vous deux. Venu simplement pour passer du temps à jouer avec Ethan et quelques amis, tu n'avais plus vraiment envie de jouer et n'aspirait qu'à une seule chose, repartir rapidement chez toi. Pourtant Ethan ne semblait pas vraiment content qu'on t'est ainsi bousculé alors que tu passais à coté d'eux pour récupérer la balle. Sa belle chevelure cendrée se dressaient n'importe comment sur son crane – signe qu'il était en pétard, et sa langue débitait tellement de vulgarité à la seconde que tu te demandais bien où il avait put en apprendre autant. Mais Ethan était réputé dans la famille pour un être une vraie poissonnière et un chartier par la même occasion.
Te tenant à l'écart, Ethan te tournait le dos, tandis que tes yeux ne cessait d'aller vers lui et vers cette étrange créature rousse et boutonneuse un peu nerveux qui n'avait de cesse de fixer la rue puis ton frère. Terrorisé et dans ton coin, tu préférais te taire, laisser faire ton aîné qui dans une violente détonation assourdissante devint bien silencieuse. Le canon sombre et luisant d'une arme se trouvait pointé vers lui tandis qu'une tache sombre s'épanouissait sur son tee-shirt gris. Déséquilibré, tu l'as vu vacillé puis chuter en arrière directement dans tes bras, t'entraînant dans avec lui. Cramponné à lui sans trop savoir quoi faire, silencieux, tu l'avais attiré contre ta poitrine, tes mots s'étranglant dans ta gorge, incapable de détourner ton regard de cette tâche sombre qui n'avait de cesse de s'étendre encore et encore. Jeune, gamin, perdu, tu ne savais quoi faire à part appeler ton frère, secoué son corps si lourd entre tes bras, sa chevelure cendré s'emmêlant dans ses cils, paupières closes. « ethan... » Pris d'une violente crise d'apoplexie, l'arme froide et luisante qui avait abattu ton frère était venu heurter violemment ta tempe, t'arrachant de ta contemplation morbide. Des mots en vrac, désordonnés mais saisissant le sens tu hoches la tête, ton étreinte se resserrant un peu plus sur le corps de ton aîné qui n'était déjà plus.
La suite est resté un mystère pour tout le monde. Ces merdeux t'ont fait juré de ne jamais rien dire et durant de longues années, tu t'es tais sur leur agissement. Même maintenant, avec des années de plus, tu es incapable de dévoiler la vérité à qui que ce soit, même à ta mère. Cette dernière ne s'est jamais réellement remit de son décès mais doucement, elle a su remonter la pente. Pas comme ton paternel. Lui si droit, si juste, si amoureux de la nature, de sa famille avait finit par perdre doucement goût à tout ça. Il était devenu renfermé, aigri... plus rien ne l'amusait. Tandis que toi... et bien, une véritable porte de prison. Plus aucun mot ne sortait de ta bouche. Déjà que Londres ne t'attirait pas plus que cela, maintenant, sans Ethan pour t'aider à avancer, tu n'avais plus goût à rien. Ta chambre était devenue bien ton grande, le lit vide de ton aîné trônant, morbide, en dessous du tient. Au début, lors de l'emménageant, durant plusieurs mois, une fois la nuit tombée, tu venais te glisser dans son lit afin d'être rassuré de par sa chaleur, sa présence mais aussi sa tendre étreinte. Sans lui, les nuits étaient encore plus sombres, plus froides et plus longues.

Le silence commence à s'éterniser dans la pièce. Tu ne peux nier que parler au Docteur Stohl te fait du bien mais tu ne peux tout lui dire sur ce drame qui te ronge depuis tes huit ans. Ses yeux de petite fouine ne te lâche pas, tandis que toi même tu détournes le regard. Pas la peine de te fixer ainsi, tu ne diras absolument rien de plus sur cette journée ou un gamin roux t'a amputé d'une partie de toi même. Tu changes de position et à une moue, signifiant clairement que l'histoire de terminait là mais Stohl semble en vouloir plus. Comme toujours. Son téléphone sonne, te faisant légèrement tressaillir. Sa main osseuse se tant vers l'aengin et il décroche, te tournant carrément le dos pour pouvoir répondre tranquillement au téléphone.
Ton coude vient se poser sur l'accoudoir du siège et tu regardes par delà la vitre, sur le jardin fleurie mais pluvieux de l'institut. C'est une période que tu appréciait avec Ethan. Faire les crêpes dans le jardin, laissant Ravyn ravager le potager de ta mère qui s'égosillait de la fenêtre de la cuisine tout en faisant de grands gestes afin de le faire déguerpir. La seule chose qu'elle réussissait, c'était à s'attirer un braillement de Ravyn qui ne semblait pas le moins du monde effrayé. Avec du recul, tu prends conscience que pour un œil extérieur, que ta relation avec Ethan aurait put ne paraître très saine. Toi toujours accroché à Ethan, à dormir avec lui, à le dévorer du regard et pourtant... il n'y avait rien d'ambigu entre vous. « bien où en étions-nous ? » Tu hausses les épaules et ne l'aide pas plus que ça pour retrouver le cours de ses pensées. Tu aimerais que cette foutue séance prenne enfin fin. Rentrer chez toi, dans cet appartement vide et froid pour t'effondrer sur ton lit, profitant dès quelques heures de sommeil qu'il te reste avant le boulot. Mais inlassablement, Stohl continu, encore.
Feuilletant quelques pages, léchant allégrement son doigt pour tourner rapidement les feuilles, il semble chercher quelque chose dans tout son bordel et lorsqu'il trouve enfin, sa mine aigri s'illumine brusquement. Tu lèves les yeux au ciel et lorsque le nom de ton ami d'enfance vient dans la conversation, ton estomac se tord douloureusement te donnant la nausée. Khelliam. Cela fait bien longtemps que tu n'as pas parlé de lui au Docteur Stohl mais comme il a durant quelques temps été ton seul et unique ami, cette fouine semble tout à a fait normale de remettre le jeune loup sur le tapis. Heureusement que tu ne lui dis que ce que tu veux bien et ce qu'il veut bien entendre. Tu n'as pas envie de lui déballer toute l'histoire préférant gardé secret cette étrange histoire entre vous deux. Un secret que tu aimerais parfois partager avec un ami proche, toutefois, bien trop sauvage pour ton entourage, les rares amis que tu as su te faire peuvent se compter sur les doigts d'une seule main, le restant restant que de simples connaissances. « alors, cet ami d'enfance, comment l'avez-vous déjà rencontré ? » « C'était à école élémentaire... » « moui mais encore ? » Un regard sombre, un sourire ironique et tu lâches la bride. « il était tout ce que je voulais être à cette époque. Après la mort de mon frère...

« L'AMITIÉ FINIT PARFOIS EN AMOUR, MAIS RAREMENT L'AMOUR EN AMITIÉ »

… un vrai petit sauvage, incapable de te lier d'amitié avec qui que ce soit, tu refusais toutes tentatives d'approches des autres, préférant rester seul dans ton coin que de souffrir en te liant avec quelqu'un. Pourtant ton intention n'avait de cesse d'être attiré par ce garçon. Il était ton exact opposé. Si libre, tel un électron. Il faisait ce que bon lui plaisait et quand il le voulait. Tu aurais aimé être comme lui, sortir la tête de l'eau, reprendre courage mais tu ne restait qu'un froussard silencieux, terré dans ton coin. Le pire pour toi, c'était de te retrouver à l'école, au fond de la classe sans n'avoir personne à qui parler. Des années douloureuses mais qui t'ont forgé un caractère bien spécial. Capable d'endurer les pires moqueries, tu arrivais à les faire glisser sur toit sans qu'elles ne parviennent à te toucher, te laissant simplement indifférent. Il n'y avais que lui, Khelliam, qui parvenait à ébranler ce mur mit entre toi et les autres. Il s'effritait un peu plus chaque jour au point de s'écrouler totalement un soir de remise de diplôme. Franchir la ligne, les interdits avaient quelque chose de grisant.
Cette nuit, parmi les bois avait été comme une révélation pour toi alors que tes lèvres, meurtries de ces baisers tantôt durs, tantôt tendres en réclamaient encore et encore emportant avec lui, à chaque effleurement, chaque caresses, chaque soupires et râles silencieux une partie de ton âme meurtrie qui s'en retrouvait galvanisé. Tu aurais aimé arrêter le temps, te reposer un temps contre lui et lui livré tes plus sombres pensées, tes secrets et mensonges inavoués. Mais il n'était pas homme à rester. Trop indépendant, à la recherche constant de nouveauté, il est partit sans se retourner, te blessant un peu plus sans vraiment en avoir conscience. Incapable de lui en vouloir, connaissant depuis le début sa nature, sachant que cette relation éphémère de quelques mois ne pourrait durée, tu l'as laissé partir, te quitter sans rien lui dire, sans lui dire la tourmente qu'il avait animé en toi à chaque fois qu'il te touchait sachant pertinemment qu'il ne resterait pas, même s'il le savait.
Gamin perdu, adolescent amouraché d'un handicapé des sentiments, tu as recherché par la suite un certain équilibre avec la gente féminine et des fréquentations pour le moins douteuses. Les femmes, un passe temps, une terre d'asile le temps de te poser et de te reposer avant de partir vers une autre et encore une autre, emporté par l'effervescence de cette poudre blanche partagé lors d'une soirée trop mouvementé ou bien cette pilule bleue pour t'aider à dormir et la rouge pour garder les pieds sur terre la journée. Quelque fut les moyens pour te perdre et oublier la texture de ses lèvres, te sauver de l'enfer de ton enfance, pour tout oublier, rien n'y faisait à part lui. Pourtant, c'était juste une rencontre un peu par hasard à l'école élémentaire, puis une amitié ambiguë à l'adolescence pour se transformer en un maelström de sentiments... rien ne te prédestinait à le rencontrer, toi son exact opposé.
Puis un soir, tu l'as retrouvé. Sous cette lune argentée éclairant de sa vive clarté son pelage d'un blanc diaphane. La brume l'entourait, rendait l'endroit humide et étouffant tandis que sa fourrure ondulait pour disparaître complétement, laissant place à un homme dont un seul de ces regards arrivaient à te remuer, à te chambouler. Sans trop savoir pourquoi, mue par quelques sentiments, tu l'as prit chez toi, aussi excité qu'un ado bourré d'hormones mais également terrifié par ce qu'il était devenu. En des années sombres comme aujourd'hui, il n'est pas rare que l'Homme puisse éprouver peur et craintes envers ces créatures mythiques pourtant, loin d'être effrayé, tu t'es plutôt trouvé captivé par sa véritable nature. Cette étrange cohabitation, le temps qu'il se remette sur pied, ne dura qu'un temps et déjà blessé par son départ quelques années auparavant, ce nouveau départ te chagrina un peu plus, un peu plus que tu ne voudrais bien l'avouer... la pilule fut difficile à avaler, encore aujourd'hui. Alors non, on ne peut dire qu'il s'agit d'un ami d'enfance mais seulement une amourette de passage à sens unique.

« ce n'était qu'une passade. Je veux dire... je n'ai plus vraiment de relation avec lui. » Un regard un peut septique de la part de ton psychologue et tout lui adresse un sourire léger tandis qu'il sort une feuille d'ordonnance de son imprimante. Ce simple geste signifit que le rendez-vous est enfin terminé. Pourtant, tu n'as rien sortit d'extraordinaire mais cela semble plaire à ton Docteur devenu silencieux tandis qu'il remplit ta feuille. En même, il n'est pas obligé de connaître toute l'histoire, pas non plus obligé de savoir qu'il s'agissait bien plus d'une simple histoire sans lendemain, tu moins, pour toi. Te tendant brusquement ton ordonnance, tu hésites un instant avant de la prendre, le remerciant d'un sourire affable et en prenant soin de voir s'il t'avait bien prescrit tes antidépresseurs. « on se retrouve le mois prochain monsieur Corben et tâchez d'être un peu plus bavard. » Morose, tu te lèves enfin, engourdit et plis soigneusement ton ordonnance que tu glisses dans la poche arrière de ton jean avant t'avancer vers la porte, un léger signe de la main pour le saluer. « et passez le bonjour à votre mère de ma part. »
Dehors, une pluie torrentielle s'abat sur la ville et te frêne un peu dans ton élan. Indécis mais préférant te trouver à des lieux qu'ici. Longeant le bâtiment, tu rabats ta capuches sur ton visage et part en direction de ton immeuble, l'esprit complétement ailleurs. Tu te demandes ce que tu serais advenu, resté à Édimbourg. Ton frère serait sûrement encore de la partie, aurait même une fiancé et ta mère croulerait sous les préparatifs du futur mariage tandis que ton père, calme en apparence, aurait tenter du moins comme il pouvait contenir sa femme. Seulement, ayant quitté Édimbourg, ton frère, Ethan, à été bien trop vite arraché à cette vie. Soufflé, ravagé, il n'était plus, laissant à tes cotés un trou béant que tu es incapable de refermer. Ce n'est pas faute d'avoir tenté de passé autrui, fait comme si tout allait bien, sourire lorsqu'on te posait la question alors qu'en fait, rien ne va. Tout fou le camp... ton père aussi d'ailleurs. C'était en avril dernier, le sol de la route était glissant et il devait certainement roulé trop vite pour se retourner dans le premier virage, l'avant de la voiture allant s'encastrer dans un arbre, ton père mort sur le coup laissant derrière une veuve épeurée et dépressive ainsi qu'un fils au bord du gouffre, incapable de remonter la pente, glissant toujours un peu plus, charmé par les ténèbres. En colère contre eux, contre toi même, tu n'étais pas venu à l'enterrement, attristant un peu plus ta pauvre mère, te fâchant avec elle au point de ne plus vouloir lui parler ni même la voir.
Dans le hall de ton bâtiment, tu grimpes à pieds les six étages pour te rendre à ton appartement, t'engouffrant dans la semi pénombre de ton logement... quelques peu dépouillés. Mais il est décoré avec soin avec seulement l'essentiel. T'effondrant comme une masse sur ton lit, ton regard carmin indigo se pose un instant sur une photo et tu ronchonnes avant de la faire basculer dans le vide et te retournant dans ton lit, pas bien envie de regarder sa bouille pour le moment. Farfouillant dans ton tiroir de chevet, tu attrapes ta boite de somnifères que tu termines, la délaissant sur l'oreiller d'à coté avec un énième soupire sur le bord des lèvres. Lullaby vient bruyamment te rejoindre, ronronnant comme un moteur, t'écrasant joyeusement le ventre avant de venir se lever contre toi. Allez, encore trois heures de sommeil avant d'aller de nouveau bosser et affronter tes démons...

**Edan I. Corben**

Bienvenuuuue ! I love you

Mais ton histoire est parfaite, voyons ! Ni trop longue, ni trop courte ! J'aime beaaucoup What a Face

C'est tristeuh

Pauvre Ethan

Et pauvre Edan et...*sors*

N'ayant, pour ainsi dire, rien à dire (XD), je te VALIDE !

Amuses-toi bien parmi nous calinou

**Edan I. Corben**

« i will follow you into the dark... » ─ EDAN (end) 976408

Mister what ? bah

Je leech rien moi ! bah

*SBAF*

Bah eh, je vais plus vite que mon oooombre XD Lucky Lily, elle a pas peur de personne ! *out*

Ben tiens XD Arrête ça m'a tiré une tite larme

Ouais nan pas comme ça, comme ça plutôt ---> Sad

Wéééé, j'espère que tu te plairas par minou ! I love you

**Edan I. Corben**

Asher L. Blackstone a écrit:: [color=darkred]Mister what ? Je leech rien moi ! *SBAF*

Heureusement que tu ne comprennes pas la signification de Leech ^^'

**Khelliam S. Hennessy**

Edan I. Corben a écrit:

**Edan I. Corben**

**Khelliam S. Hennessy**

**Edan I. Corben**

**Khelliam S. Hennessy**

[color=darkred]

Edan I. Corben a écrit:

Asher L. Blackstone a écrit:: Mister what ? Je leech rien moi ! *SBAF*

O.O

... xDD okayyy !
Heureusement que tu ne comprennes pas la signification de Leech ^^' mais je suis contente de savoir que tu ne lèches rien xD mais j'ai eu un moment d'absence face à ta réponse xD
Sinon, ravie que l'histoire t'ai plus Lucky Lily

Bien sûr que je sais ce qu'est a leech XD C'est une sangsue, en anglais What a Face

Mais c'était pour le jeu de mots XD Pourri, je sais XD

Pfeuh, sangsue toi-même va bah

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